EDF : Gameiro et Diarra n’ont pas saisi leur chance
La rédaction

Le temps est compté. Il ne reste plus que sept mois avant le début de l’Euro 2012, mais surtout deux petits matchs amicaux (contre la Belgique mardi, et en Allemagne le 29 février prochain) avant l’annonce de la liste des 23 par Laurent Blanc. Autant dire que certains ont beaucoup joué ce soir face aux Etats-Unis.

Diarra a perdu des points

Alou Diarra en fait partie. Promu capitaine des Bleus au début de l’ère Blanc, mais à des années-lumière de son meilleur niveau depuis plusieurs mois, le milieu défensif marseillais s’est vu offrir une nouvelle chance ce vendredi soir contre les Etats-Unis (1-0). Et l’ancien Bordelais ne l’a guère saisie… Du moins pas à sa juste valeure. Présent physiquement, un atout face au jeu dur des Etats-Uniens, Alou Diarra n’a en revanche pas pesé sur le jeu des Bleus. Un peu plus en vue en début de rencontre, il a sombré au fil des minutes, terminant la rencontre au bout du rouleau. En net regain de forme avec l’OM, l’ancien Bordelais n’a pas confirmé le mieux entrevu ces dernières semaines. Il a sans doute dit adieu ce soir à ses derniers espoirs de figurer dans le onze titulaire à l'Euro 2012...

Gameiro a été inexistant...

Laurent Blanc avait été clair en marge de la rencontre : « Quand on vous donne votre chance en sélection, il faut être bon. » Pour sa deuxième titularisation avec les Bleus, la première au côté de Karim Benzema, Kevin Gameiro s’est montré quasi-inexistant durant l’heure de jeu passée sur le terrain. Invisible, l’attaquant parisien n’a tout simplement pas touché le moindre ballon dans la surface adverse en première période. Comme au PSG, son association avec Jérémy Ménez n’a guère été convaincante. Plus souvent irritante même. L’attaquant parisien est dans une période de moins bien, et ça s’est ressenti ce vendredi soir sur la pelouse du Stade de France. Est-il encore trop juste pour le niveau international ? La réponse est oui, pour le moment. Car derrière, Loïc Rémy et Olivier Giroud ne se sont pas fait priés et ont apporté tout ce que Gameiro n’avait pas fait jusque-là. De la percussion, du rythme, et, surtout, des occasions. Gameiro doit encore franchir un cap.