L'agent de joueurs, Jean-Pierre Bernès, tire aujourd'hui les ficelles du football français. Même au sein de la fédération française, le rôle de l'agent du sélectionneur commence à poser problème.Les deux derniers matchs qualificatifs pour l’Euro 2012 des hommes de Blanc, en Albanie et en Roumanie, ont provoqué de nouveaux éclats. Avec, comme c’est étrange, le rôle d’un certain Jean-Pierre Bernès qui agace au plus haut point. Comme le révélait le quotidien Libération, Florent Malouda s’est en effet offusqué du traitement de faveur accordé à Franck Ribéry par le sélectionneur national. Ribéry, qui n’a pas mis un pied devant l’autre des mois durant, a toujours obtenu sa place sur le côté gauche alors que Malouda, jamais blessé et plutôt convaincant à Chelsea, devait s’exiler sur un côté droit qu’il abhorre. Malouda, lors du match contre l’Albanie, a exposé en ON, à ses coéquipiers et à son entraîneur, ce que tous ses partenaires sous-entendent en OFF : le pouvoir de Bernès auprès de Laurent Blanc. Une réunion à la Fédé sur le sujet Bernès Oui, certains joueurs en parlent. Oui, certains commencent à en avoir ras-le-bol. Oui, certains joueurs se sont étonnés que Jean-Pierre Bernès et Laurent Blanc aient effectué un voyage à Munich il y a quelques mois. Etait-ce pour remettre Ribéry dans le train bleu ou pour convaincre le Munichois de ne pas changer d’agent ? Ce que l’on sait moins, également, c’est que le malaise a été suffisamment grand pour qu’au sein même de la Fédération française de Football, une réunion au sommet se tienne sur le sujet Bernès-Blanc. Personne, et que les choses soient claires, ne remet en cause la probité et la compétence de Blanc. Mais le poids de Bernès gêne. Surtout quand les matchs sont mauvais et les résultats, étriqués.
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