Deschamps se fait planter en équipe de France, Benzema impliqué ?
La rédaction

C'est désormais officiel. Ce jeudi, Houssem Aouar a décidé d'opter pour l'Algérie, son pays d'origine. Il n'est pas le seul puisque d'autres jeunes joueurs ont, récemment, décidé de rejoindre les Fennecs. Editorialiste pour RMC, Daniel Riolo s'est interrogé sur ce phénomène et évoqué le traitement subi par Karim Benzema ces derniers mois.

Présents en Ligue 1Houssem Aouar, Farès Chaïbi et Jaouen Hadjam ont un point commun. Celui d'être né en France, mais d'avoir opté pour la sélection algérienne. Sélectionneur des Fennecs, Djamel Belmadi est parvenu à convaincre de nombreux binationaux et ce n'est pas fini puisque les médias algériens évoquent un intérêt pour Rayan Cherki et Amine Gouiri, deux joueurs évoluant avec l'équipe de France espoirs.

« Avec la façon dont Benzema a été traité par l’équipe de France et par Deschamps... »

Au micro de RMC, Daniel Riolo s'est prononcé sur cette fuite de talents et a proposé une explication. Selon lui, le traitement subi par Karim Benzema a pu impacter certains joueurs d'origine algérienne. « On pourrait se demander pourquoi c’est comme ça, et comment on en est arrivé. Mais c’est un fait qui est là. Après, est-ce qu’il y a aussi, quelque part, un effet Benzema dans tout ça ? Je pose la question. Avec la façon dont Benzema a été traité par l’équipe de France et par Deschamps. Il est également possible que cela joue un petit rôle » a-t-il confié. Mais dans un second temps, Riolo a rajouté que ce sujet allait au-delà du simple choix sportif; 

Riolo évoque un souci socio-politique

« La tendance, on la sent venir. Y’a un problème plus vaste de société où les bi-nationaux et notamment s’ils sont Algériens, se sentent de moins en moins proches de la France et plus attirés par leurs origines. C’est une tendance. S’ils le sentent comme ça, y’a rien à leur dire… C’est pas condamnable. J’ai toujours dit qu’ils devaient faire en fonction de leur cœur. Si leur cœur dit que c’est là-bas qu’ils ont envie de joueur, s’ils gagnent leur place qu’ils y aillent. Après on pourrait expliquer pourquoi la société a fait qu’aujourd’hui, des enfants qui sont de deuxième ou troisième génération se sentent aussi peu français. C’est un problème qui est socio-politique qui est encore plus grand, qui dépasse le foot » a déclaré Riolo.

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