Catastrophe pour l’équipe de France au Qatar, ce joueur du PSG dit tout
Hugo Chirossel

Le 18 décembre dernier, l’équipe de France était opposée à l’Argentine de Lionel Messi en finale de la Coupe du monde. Une rencontre qui s’est jouée aux tirs au but, mais avant cela, Randal Kolo Muani avait eu l’opportunité d’offrir la victoire aux Bleus. Le nouvel attaquant du PSG avait vu sa frappe arrêtée par Emiliano Martinez, une occasion ratée qu’il a encore en travers de la gorge.

Quatre ans après sa victoire lors de la Coupe du monde 2018, l’équipe de France n’est pas passée loin d’un deuxième sacre consécutif pendant le Mondial au Qatar. Menés 2-0 par l’Argentine, les Bleus étaient revenus à égalité grâce à un doublé de Kylian Mbappé, qui aurait marqué plus tard un troisième but après une autre réalisation de Lionel Messi pour l'Albiceleste. En prolongations, Randal Kolo Muani avait même eu l’occasion d’offrir la victoire à l’équipe de France, mais il s’était finalement incliné dans son duel avec Emiliano Martinez.

« À chaud, tu sais déjà que c’est une balle de Coupe du monde »

« Je vois qu’Otamendi va être dépassé par le ballon, j'anticipe directement la profondeur. Quand je vois que ça fait un, deux rebonds, j’enchaîne, ça vient trop vite. Même le gardien sort vite », a expliqué Randal Kolo Muani, dans un entretien accordé au média Carré. « À chaud, tu sais déjà que c’est une balle de Coupe du monde. T’es sur le terrain, tu sais que c’est une finale de Coupe du monde que t’es en train de jouer. Tu le ressens, tu as cette pression là dans le ventre. »

« Je voulais pleurer »

Le nouvel attaquant du PSG aurait même pu servir Kylian Mbappé sur cette action, tout seul sur sa gauche. « Moi, dans mon champ de vision, je ne vois pas Kylian. Avec du recul, avec les vidéos, tu vois qu’il y a pleins de choses à faire. J’ai choisi la première option, de tirer au premier poteau, mais il fait un bel arrêt avec sa jambe. J’ai tout senti, les cris en France… Je voulais pleurer. Je me suis dis il ne faut pas lâcher, c’est pas fini, c’est pas perdu, il y avait encore les tirs au but. Mais après, tu l’as bien en travers de la gorge », a-t-il ajouté.

« J’ai la haine »

Randal Kolo Muani compte désormais utiliser cela pour se motiver et continuer à progresser : « On m’en parle souvent de cette action, tout le temps. J’ai la haine, et j’espère avoir cette haine jusqu’à la fin de ma carrière. Ça va m’aider, ça va me forger, à toujours me relever, aller me battre. Prouver que je peux le faire, me surpasser. »

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