Après avoir longtemps attendu le poste de sélectionneur de l'équipe de France, Zinedine Zidane semble avoir pris conscience qu'il devra encore se montrer patient. Et pour cause, Didier Deschamps devrait prolonger son contrat, au moins jusqu'à l'Euro 2024, ce qui pousse l'ancien numéro 10 des Bleus à envisager une autre option pour son avenir. Et cela tombe bien puisque le Brésil lui tend les bras.
Deschamps - Zidane : Pourquoi ils ne sont plus copains ? pic.twitter.com/9oGfqVWVGR
— le10sport (@le10sport) January 3, 2023
«Zidane possède cette mentalité de la gagne qui manque au Brésil»
Et en attendant que Didier Deschamps libère son poste, l'ancien numéro 10 des Bleus pourrait être tenté de se lancer dans un nouveau projet. Son nom a d'ailleurs circulé pour prendre la succession de Tite au poste de sélectionneur du Brésil, éliminé en quart de finale de la Coupe du monde par la Croatie. Mauricio Savarese, journaliste chez Associated Press, valide d'ailleurs cette option. « Zinédine Zidane sait gérer les gros ego, ce qui est une nécessité pour le Brésil. Zidane n'est pas un grand tacticien d'après ce que nous avons pu voir, mais il possède cette mentalité de la gagne qui manque au Brésil, même si je ne suis pas sûr qu'il soit capable de tenir ses promesses dans une équipe nationale », confie-t-il dans des propos accordés à Eurosport avant d'ajouter que le Brésil est prêt à confier le poste de sélectionneur à un étranger, ce qui n'est plus arriver depuis 1965 et l'Argentin Filpo Nuñez.
«Zidane est une bonne option»
« Les Brésiliens sont plus ouverts à cette possibilité, depuis que les meilleurs entraîneurs locaux ont échoué avec la sélection. En plus, les clubs brésiliens connaissent le succès avec des entraîneurs étrangers, comme Palmeiras et Flamengo, Ça ne fait aucun doute. Même si je pense que Carlo Ancelotti aurait été un meilleur choix, Zidane est une bonne option alors que le manque d'entraîneurs de haut niveau au Brésil pèse également dans la balance. La CBF sait qu'il n'y a pas de successeur naturel à Tite », ajoute Mauricio Savarese.