Dans les colonnes de L’Equipe, Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, estime que son sort était déjà scellé avant l’Euro 2012. « Un employeur a le droit de faire ses choix. Je le comprends. On n’est pas toujours content lorsque cela vous concerne directement, mais on peut le comprendre. À un moment donné, en revanche, il faut peut-être faire preuve d’un peu plus de franchise. Ce qui m’a fait mal, dans cette histoire, c’est la manière. Quand on veut te prolonger en juin et que l’on ne veut plus le faire alors que tu as atteint l’objectif, c’est qu’il y a beaucoup de méfiance et que l’on ne reconnaît pas votre mérite » , explique l’ancien sélectionneur. Avant d’ajouter, sans citer directement Noël Le Graët, le président de la FFF : « Je pense qu’il y a des gens qui aiment le pouvoir. Ce n’est pas grave. Après, cela dépend de la manière dont tu l’exerces. Il y a des gens qui veulent exercer le pouvoir dans tous les domaines… » .
Blanc : « Des gens aiment le pouvoir »