Benzema - Nasri : Le coup de génie de Deschamps !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En 2010, lorsqu'il prend la succession de Raymond Domenech au poste de sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc décide de s'appuyer sur plusieurs talents de la fameuse génération 1987, à l'image de Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez ou encore Karim Benzema. Cependant, Deux ans plus tard, Didier Deschamps prendra une décision différente en misant sur le pragmatisme. Un choix payant comme le souligne Pierre Ménès.

La génération 1987 portée par Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez ou encore Karim Benzema était présentée comme l'une des plus prometteuses de l'histoire du football français. Cependant, malgré le talent indéniable de cette génération, difficile d'affirmer qu'elle a eu l'impact attendu sur l'équipe de France. Alors que Laurent Blanc a tenté de s'appuyer sur tous ces talents entre 2010 et 2012, ce à quoi Didier Deschamps a renoncé avec succès comme l'analyse Pierre Ménès.

Blanc mise sur le talent, Deschamps le pragmatisme

« La période Laurent Blanc n'a pas été aussi indigne que ça : 21 matches sans défaite et quelques très bons matches. Laurent lui a fait confiance à la génération Ben Arfa, Ménez, Nasri, Benzema... », rappelle-t-il dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, avant de poursuivre.

«Le pragmatisme offre de meilleurs résultats que le talent»

« Il a fait confiance au talent, ce qui évidemment tranchait avec Deschamps qui lui a fait confiance au pragmatisme. Et force est de reconnaître que le pragmatisme offre de meilleurs résultats que le talent, aussi en équipe de France », ajoute Pierre Ménès.

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