Fêtant ses 40 ans cette semaine, Cristiano Ronaldo se projette déjà au-delà des terrains et ne s’imagine pas suivre les traces d’autres Ballon d’Or. Contrairement à Zinedine Zidane, l'attaquant d'Al-Nassr écarte l’idée d’une carrière d'entraîneur, préférant explorer des opportunités entrepreneuriales dans le football ou ailleurs comme il l’a expliqué à la télévision espagnole.
Ce mercredi 5 février, Cristiano Ronaldo fête ses 40 ans, mais ne lui parlez pas de retraite ! Le quintuple Ballon d’Or enchaîne les matches avec Al-Nassr et le Portugal, ne se fixant aucune date pour la fin de sa carrière. « Si cela arrive, cela arrivera, mais peut-être dans un ou deux ans, je ne sais pas. J’aurai bientôt 40 ans et je veux juste en profiter. Le jour où je ne serai plus motivé, j’arrêterai », confiait-il en novembre dernier. Ce qui ne l’empêche pas de préparer la suite.
« Je ne pense pas que ma personnalité soit adaptée au métier d'entraîneur »
Un avenir sur un banc de touche est-il possible, à l’instar d’un autre Ballon d’Or passé par le Real Madrid en la personne de Zinedine Zidane ? « Non, je ne veux pas, prévient Cristiano Ronaldo dans un entretien accordé à l’émission El Chiringuito. Je veux faire des choses que je ne sais pas faire et je veux apprendre. J'ai joué au football toute ma vie et je pense qu'être entraîneur est encore plus difficile. Je ne pense pas que ma personnalité soit adaptée au métier d'entraîneur, je n'en ai pas besoin. Être propriétaire d'un club ? C'est plus logique. Je ne l'exclus pas. Si c'est une bonne affaire, je ne l'exclus pas. »
Cristiano Ronaldo prépare sa reconversion
Un avenir en dehors du football semble également possible pour CR7. « Je me prépare, je prépare mon avenir avec des entreprises, des choses qui peuvent me motiver, qui peuvent aider la société, les jeunes.... Hôtels, cliniques, entreprises de récupération. Des choses qui me permettent de passer du temps et de m'amuser, anticipe le Portugais. Mais ce sera difficile, évidemment, ce sera difficile. Je n’y pense pas, mais je sais que c'est proche. Je pense que je serai prêt. Je parle à Pepe, qui a arrêté récemment, et il me dit qu'il est mieux que jamais. L'une des choses qui peut vous rassurer, c'est de prolonger votre carrière le plus longtemps possible et quand vous partez, vous dites « je n'en pouvais plus » et vous êtes fier de vous. Si j'arrête à 42 ans, c'est trop vieux, c'est normal... C'est un cadeau. Je m'y consacre trop et parfois je vis trop peu. Cela me coûte de plus en plus cher, j'étais en sélection et c'était l'anniversaire de ma fille Alana ».