Tout classement est forcément arbitraire et sujet à discussions. Le 10 Sport propose sa liste des dix plus grands joueurs de la Coupe du monde, à savoir ceux qui ont marqué les esprits par leur classe et leur influence sur le jeu lors de la compétition. On pourra bien sûr regretter l’absence de Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar, mais aucun n’a jamais réellement brillé en Coupe du monde. Ils auront une dernière occasion cet hiver…
Diego Maradona
Lorsque l’on évoque les plus grands joueurs de l’histoire de la Coupe du monde, le nom de Maradona apparaît en tête de liste. Le génie argentin en a disputé quatre (1982 1986 1990 1994) et il aurait même pu en faire cinq, un incroyable exploit, si le sélectionneur Luis Cesar Menotti avait décidé de le mettre dans le groupe en 1978, alors que Maradona n’avait que 17 ans. Mais après avoir longtemps hésité, le technicien l’avait finalement enlevé de la liste au dernier moment. Mais si l’on retient Maradona dans l’histoire, c’est bien sûr pour son génie. Et son chef d’œuvre de 1986, où il emmena l’Argentine à la victoire à lui tout seul. Sans oublier qu’il fût à deux doigts du doublé en 1990, l’Argentine perdant en finale contre l’Allemagne sur un penalty à 10 minutes de la fin.
Pelé
Trois fois victorieux en Coupe du monde, Pelé reste bien sûr LE joueur emblématique de la plus prestigieuse compétition. Surtout qu’il a parachevé son triomphe en 1970, réalisant un parcours parsemé d’exploits techniques restés dans la légende, à la tête d’une sélection brésilienne développant l’un des jeux les plus offensifs de l’histoire.
Johan Cruyff
S’il n’a pas remporté le trophée, Johan Cruyff reste l’un des plus grands joueurs de l’histoire de la Coupe du monde, emmenant deux fois les Pays-Bas en finale, en 1974 puis en 1978. Et surtout en étant la figure de proue d’une révolution du jeu, marqué par un pressing tout terrain et un mouvement perpétuel dans la possession. Joueur aussi élégant que talentueux, Cruyff a indéniablement marqué l’histoire avec des gestes techniques de légende.
Zinedine Zidane
Vainqueur en 1998 grâce à deux buts en finale contre le Brésil, Zidane ramènera les Bleus en finale de la Coupe du monde 2006 après une compétition qu’il éclaboussa de sa classe, avec quelques chefs d’œuvre comme ses matches contre l’Espagne en huitième de finale et contre le Brésil en quart. Zidane échoua d’un rien contre l’Italie en finale, la France perdant aux penalties.
Michel Platini
Tout comme Cruyff, Michel Platini n’a pas remporté de Coupe de Monde, échouant deux fois en demi-finale avec la France en 1982 puis 1986. Mais le meneur de jeu des Bleus a marqué l’histoire du Mondial, tant par sa qualité de joueur hors du commun que parce qu’il a été le leader d’une équipe de France actrice de deux parmi les plus grands matchs jamais disputés dans une Coupe du monde, France-Allemagne en demi-finale 1982 et France-Brésil en quart de finale 1986.
Franz Beckenbauer
Il eut été impossible qu’un joueur allemand ne figurât pas dans ce classement au vu du palmarès de la sélection allemande (4 victoires en Coupe du monde et plusieurs finales). On aurait pu choisir Gerd Muller, l’avant-centre star de 1974, Lothar Matthaus, l’indestructible ou encore les gardiens Oliver Kahn ou Manuel Neuer. Finalement, notre choix s’est porté sur la patron, Franz Beckenbauer, vainqueur en 1974. Aussi parce qu’il a été un des rares défenseurs à emporter le Ballon d’Or.
Ronaldo
Star brésilienne incontestable au tournant des années 2000, Ronaldo obtient son ticket dans les 10 grâce à sa victoire lors de la Coupe du monde 2002, qu’il a survolée avec le Brésil, terrassant l’Allemagne d’Oliver Kahn en finale.
Roberto Baggio
De tous les Italiens qui auraient pu prétendre à une place dans les 10 (Paolo Rossi, Dino Zoff, Gianluigi Buffon, Fabio Cannavaro, etc…), le choix de Roberto Baggio peut apparaître surprenant alors que lui n’a pas remporté la Coupe du monde contrairement aux autres (4 victoires au Mondial pour l’Italie). Mais sur le talent pur, sa présence est incontestable. Et lui aussi aurait pu ramener la Coupe du monde en Italie. Cela s’est joué en finale contre le Brésil en 1994 aux penalties.
Zico
Lui aussi n’a pas remporté la Coupe du monde, mais Zico, talent phénoménal d’une équipe brésilienne parmi les plus talentueuses de l’histoire (1982-1986), a marqué les esprits et s’est imprimé dans les mémoires.
Andres Iniesta
Pour célébrer l’impressionnante armada espagnole des années 2010 (deux championnats d’Europe 2008-2012, une Coupe du monde 2010), la présence d’Andres Iniesta, symbole d’un talent au service du collectif, apparaît tout à fait logique, d’autant qu’il éclaboussa la compétition en Afrique du Sud de sa classe.