Les candidatures pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 se précisent. Avec notamment un dossier qui prend de l’ampleur, celui du Maroc, de l’Espagne et du Portugal. Face à l’Arabie Saoudite, la concurrence s’organise de plus en plus.
La course est lancée pour l’attribution de la Coupe du Monde 2030 de football. Si l’édition 2026 a été confiée à l’Amérique du Nord et les trois pays que sont les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, on ne sait pas encore qui aura les honneurs d’organiser l’opus 2030. La décision doit être rendue en 2024 à l’occasion du 74e congrès de la FIFA. Et sur la ligne de départ, plusieurs dossiers sortent du lit. Celui de l’Arabie Saoudite reste le plus médiatique au regard de la puissante stratégie d’investissement des derniers mois. Mohammed ben Salmane, Prince héritier du pays, rêve de décrocher le Graal d’un Mondial sur ses terres, en plus des Jeux Olympiques 2036, également dans le viseur. Mais l’Arabie Saoudite dispose d’une concurrence de plus en plus dense. Notamment sur la candidature tripartite du Maroc, de l’Espagne et du Portugal.
Le Maroc prend de l’épaisseur
Les présidents des Fédérations du Maroc, de l’Espagne et du Portugal se sont récemment entretenus pour affiner leur stratégie commune. Une réunion de travail dans laquelle le Maroc a su tirer son épingle du jeu pour devenir un acteur majeur du dossier. Après avoir mené cinq candidatures, le Maroc dispose d’une solide expérience pour convaincre la FIFA et propose déjà des arguments importants, comme la présence de 6 stades homologués pour la compétition. De son côté, l’Espagne a confirmé son envie de mettre cette candidature au centre de ses priorités. Les prochains mois devraient être décisifs mais l’originalité du dossier Maroc, Espagnol, Portugal joue en sa faveur. Ce pourrait être, en effet, la première Coupe du Monde organisée sur deux continents différents (Europe et Afrique).