Les huitièmes de finales ont rendu leur verdict en s'achevant sur la magnifique victoire du Portugal face à la Suisse (6-1). Si les stars comme Kylian Mbappé et Lionel Messi ont assuré en qualifiant leur sélection respective, d'autres ont failli. Le 10 Sport vous propose sa liste des plus gros flops des huitièmes.
Les quarts de finalistes du Mondial sont connus ! De nouveau brillant, Lionel Messi et Kylian Mbappé ont qualifié leur équipe, biens aidés par leurs coéquipiers certes. Les deux vedettes du PSG se sont montrées au rendez-vous, à l'inverse de plusieurs grands noms du football mondial.
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— le10sport (@le10sport) December 7, 2022
Lewandowski n'a rien pu faire
Esseulé, l'attaquant du Barça ne sera pas parvenu à inquiéter les Bleus. La Pologne a craqué sous les assauts de Kylian Mbappé et ses coéquipiers (3-1). Robert Lewandowski était attendu au tournant, il n'a pas répondu présent. Très peu présent dans le jeu, il a tout de même tenter sa chance, en vain. Le clou du spectacle aura été son penalty en toute fin de rencontre, raté une première fois puis retiré grâce à l'erreur de placement d'Hugo Lloris. Il aura soigné sa sortie sur le plan statistique mais n'aura jamais pesé sur la rencontre.
Koulibaly s'est raté
S'il y avait une rencontre à ne pas manquer, c'était celle-là. Capitaine du Sénégal, Kalidou Koulibaly a complètement failli. Il n'a pas su guider les Lions de la Téranga vers l'exploit et a été spectateur de la défaite des siens face à l'Angleterre (3-0). Brouillon à la relance, il a mis sa défense en difficulté. Le défenseur de Chelsea a également manqué de justesse dans ses interventions à l'image de son carton jaune reçu en fin de rencontre (76'). Il a manqué le plus grand rendez-vous de sa carrière.
Gavi-Busquets, le fiasco espagnol
La surprise des huitièmes est venue de la rencontre entre l'Espagne et le Maroc. Battus aux tirs buts, les Espagnols ont joué à l'envers à l'image de Sergio Busquets. Le milieu de terrain barcelonais a été étouffé par les Lions de l'Atlas. Impuissant et beaucoup trop lent, il n'a pas réussi à débloquer le jeu grâce à ses passes. Le défi physique était trop grand pour Busquets. Pour finir, il a manqué son tir au but. Son collègue du Barça Pablo Gavi est également passé à côté. Le crack a montré qu'il avait des jambes en se montrant disponible entre les lignes marocaines très resserrées. Malgré tout, il ne s'est pas montré assez dangereux dans la projection. Il a manqué de maturité en commettant 4 fautes. Luis Enrique l'a remplacé à l'heure de jeu.
Sommer, McKennie et Kamada sortent par la petite porte
Yann Sommer nous a habitué à mieux, comme à l'Euro 2020, joué en 2021, par exemple. Impuissant sur les quatre premiers buts portugais, il n'est pas exempt de tout reproches sur les deux derniers. Il s'est couché trop rapidement sur le troisième but de l'infernal Gonçalo Ramos et a baissé les bras sur la frappe de Rafael Leao. Le bilan est lourd pour le portier suisse qui en a pris 6 face à l'armada portugaise. Weston McKennie devait porter les Etats-Unis face aux Pays-Bas. Très bon en phases de groupes, il était logiquement attendu. Il n'a pas mis l'impact habituel qui lui permettait de récupérer le ballon et de se projeter vers l'avant en cassant des lignes. En retard sur le premier but hollandais (10'), il a été remplacé peu après l'heure de jeu (67'). Sa sortie a coïncidé avec la réaction américaine. Enfin, Daichi Kamada a manqué sa rencontre face à la Croatie. Très bon contre l'OM en Champions League, il se devait d'être le leader technique du collectif japonais. Son placement un peu excentré ne l'a pas avantagé. Il a manqué de justesse, défaut qu'on ne lui connait rarement habituellement. Il aura été dans l'ombre de Wataru Endo, la bonne surprise de cette sélection japonaise qui n'aura pas démérité.