L’histoire de la Coupe du monde laisse bien sûr ouverts un grand nombre de records à battre, certains apparaissant très difficiles à atteindre, comme les 13 buts de Just Fontaine lors du Mondial 1958 ou le but le plus rapide de l’histoire avec le buteur turc Hakan Sukur, qui avait marqué contre la Corée du sud après seulement 10 secondes lors de l’édition 2002. Le 10 Sport dresse la liste des records majeurs à battre.
Meilleur attaque - 27 buts
Parmi les records les plus difficiles à décrocher figurent assurément celui du plus grand nombre de buts inscrits par une équipe en Coupe du monde, à savoir les 27 buts marqués par la sélection hongroise en 1954. Pour y parvenir aujourd’hui, il faudrait absolument cartonner contre une petite équipe au premier tour. Le problème, c’est que même contre des « petites équipes », il devient très difficile d’empiler les buts.
Plus de buts marqués pour le vainqueur – 25 buts
Même chose que pour la Hongrie et ses 27 buts, il sera très difficile pour un vainqueur de Coupe du monde d’atteindre le nombre de buts inscrits par l’Allemagne en 1954, à savoir 25 buts…
Moins de buts marqués par le vainqueur – 8 buts
En 2010, l’Espagne a remporté la Coupe du monde en ne marquant que 8 buts. Un record ! Cela en dit long également sur la solidité de la défense espagnole à l’époque, bâtie autour de la charnière Piqué-Sergio Ramos, alors au somment de son art.
Moins de buts encaissés par le vainqueur – 2 buts
Ils sont trois à se partager le record du plus petit nombre de buts encaissés par le vainqueur, à savoir la France de 1998, l’Italie de 2006 et l’Espagne de 2010, qui n’ont concédé que deux buts.
Meilleur buteur sur une Coupe du monde – 13 buts
Le record du plus grand nombre de buts inscrits en Coupe du monde appartient au Français Just Fontaine, avec 13 buts en 1958. Autant dire qu’il semble impossible à battre, tous les meilleurs buteurs des Mondiaux tournant désormais à 6 buts en général.
Meilleur buteur en Coupe du monde – 16 buts
C’est l’Allemand Miroslav Klose qui détient le record du plus grand nombre de buts marqués en Coupe du monde, avec 16 buts. Celui-là apparaît plus atteignable que celui de Fontaine.
But le plus rapide - 10 secondes
Ce record, détenu par l’avant-centre Turc Hakan Sukur, qui avait ouvert le score 10 secondes après le coup d’envoi contre la Corée du Sud en 2002 (Turquie-Corée du sud (3-2)) s’annonce extrêmement difficile à battre.
Plus gros score - 10-1
En 1982 en Espagne, la Hongrie avait passé 10 buts à la petite sélection d’El Salvador (10-1). Aujourd’hui, il apparaît improbable que l’on retrouve un score aussi lourd. Improbable, mais totalement impossible non plus…
Plus jeune joueur en Coupe du monde - 17 ans 42 jours
En 1982, le jeune attaquant nord-irlandais Norman Whiteside a été aligné contre la Yougoslavie alors qu’il était âgé de 17 ans et 42 jours. Record inégalé à ce jour. Pour information, en France, le plus jeune joueur à avoir été aligné en Ligue 1 est bien connu : il s’appelle Laurent Paganelli, qui a joué avec l’ASSE à 15 ans et 309 jours.
Joueur le plus âgé – 45 ans 161 jours
De l’autre côté du spectre, le joueur le plus âgé à avoir joué en Coupe du monde s’appelle Essam El-Hadary, gardien de l’Egypte, qui a joué à 45 ans et 161 jours contre l’Arabie Saoudite lors de la Coupe du monde 2018.
Buteur le plus âgé – 42 ans 31 jours
Le buteur le plus âgé en Coupe du monde est bien connu en France. Il s’agit de Roger Milla, qui a inscrit un but avec le Cameroun lors de la lourde défaite concédé face à la Russie (6-1) en 1994, à plus de 42 ans.
Plus grand nombre de buts inscrits par un joueur sur un match – 5 buts
A l’occasion de ce Russie-Cameroun du premier tour en 1994, un autre record en Coupe du monde fût battu, celui du plus grand nombre de buts inscrits sur un match, avec le Russe Igor Salenko, qui marqua à 5 reprises ce jour-là.
Carton rouge le plus rapide – 56 secondes
En 1986, à l’occasion du match de premier tour entre l’Uruguay et l’Ecosse, l’Uruguayen José Batista fût expulsé après 56 secondes suite à un tacle assassin. Le record est aussi un peu celui d’un Français, Joël Quiniou, qui était arbitre ce jour-là.