Figure de l’AS Saint-Etienne durant de nombreuses années, Stéphane Ruffier a quitté la formation stéphanoise par la petite porte en étant licencié fin 2020. Un divorce causé par les relations conflictuelles opposant le gardien à son entraîneur de l’époque, Claude Puel. Timothée Kolodziejczak est revenu sur l’origine du clash entre les deux hommes.
L’histoire entre Stéphane Ruffier et l’ASSE s’est achevée au tribunal, le Conseil des prud’hommes de Saint-Etienne jugeant au début de l’année non-fondée la rupture du contrat de travail pour « faute grave » de l’ancien portier des Verts survenue à la fin de l’année 2020. L’ASSE a ainsi été condamnée à verser 850.000 euros de dédommagements à Stéphane Ruffier, la fin d’une très longue histoire qui tient ses origines des tensions entre Claude Puel, entraîneur du club à cette époque, et son ancien joueur. Présent dans le groupe à ce moment, Timothée Kolodziejczak a dévoilé les origines du clash dans un entretien accordé à l’émission "Le Club des 5" sur YouTube.
Après son transfert à l'ASSE, il se lâche https://t.co/w4JY8Mntnn pic.twitter.com/fiMKLdcqFs
— le10sport (@le10sport) September 5, 2024
« C'était déjà tendu entre les deux »
« Avec Ruffier, il y a ce premier match le derby, la trêve internationale et ensuite le match contre les Girondins de Bordeaux. Ruff' prenait son temps sur un ballon et le coach lui gueule dessus "plus vite". Ruffier lui a fait signe de baisser d'un ton, qu'il ne pouvait pas lui parler comme ça. C'était déjà tendu entre les deux », détaille l’ancien joueur de l’ASSE, rapporté par EVECT.
« Ça a changé toute sa routine et c'est parti en coui*** »
« Ruffier la semaine ne s'entraînait pas avec nous, il était avec l'entraîneur des gardiens et venait une fois de temps en temps sur la séance mais ce n'était pas fréquent. On s'en foutait nous, parce qu'il faisait Jésus tous les week-ends. Il a fait ça pendant 7 ans mais avec Claude Puel, c'est non. Puel lui a demandé de venir dans le jeu, de jouer au pied. Ça a changé toute sa routine et c'est parti en coui*** », poursuit Kolodziejczak, en regrettant l’issue de cette histoire : « Le coach aime l'autorité et ça ne peut pas passer avec un joueur comme Ruffier. Il perd sa place mais même si Jessy Moulin c'est mon ami, Ruffier il est au-dessus, il n'y a pas photo. Le jeu au pied ce n'était pas son point fort mais on s'en foutait parce qu'il nous faisait des arrêts. »