Carre VIP pour les Bleus
La rédaction

Cette semaine, Mélina tacle la nouvelle saison de télé-réalité de l'Equipe de France. Elle revient sur ce qui a animé Clairefontaine et place l'avant-match au Luxembourg sous l''il des caméras.

Qui a dit que l’après-Domenech laissait enfin place au football ?

A la question : « en quoi Laurent Blanc se distingue du Ray ' », à l’unanimité, les observateurs et amateurs de ballon rond répondaient : « ben, lui, au moins il parle foot ! ».

Certes, avec Laurent Blanc, le terrain s’imposait et redevenait l’objet de toutes les discussions. Jusqu’à cette semaine…et ce retour en fanfare des deux plus gros « assassins» du football français : capitaine Evra et sous-capitaine Ribéry ! 

Avec eux, l’équipe de France retrouve son penchant people. Elle s’inscrit, moins consensuelle, dans la lignée de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1 : « Carré VIP ». Pour les non-initiés, le principe est simple : il y a les VIP, ceux qui sont déjà des stars, et les « Wannavip » qui veulent le devenir à tout prix.

Tous cohabitent et tentent de rester le plus longtemps possible dans la maison du bonheur.

Malgré la volonté de Laurent Blanc de laisser penser que tous les joueurs sont logés à la même enseigne et que personne n’est irremplaçable, vous conviendrez que, comme dans cette nouvelle daube de télé-réalité, dans la maison bleue, il y a ceux qui sortent du lot et ceux qui peinent à exister.

Oui, il y a des VIP dans l’équipe du Président ! 

Preuve en est, à peine arrivés, Francky et Pat, planteront dès ce soir leurs crampons dans la pelouse du stade Josy-Barthel sans passer par « la case banc ». Réinsertion immédiate !

Pour cela, il a suffit à Ribéry de faire ses excuses et de rendre hommage à Maître Capello dans un communiqué de presse où enfin il est parvenu à aligner sujet, verbe et complément ! Et à Evra de se présenter en solution et non plus comme un problème.

Ensuite, Gourcuff… Voilà plus d’un an qu’il n’a pas cadré un coup-franc ou réussi un dribble porté vers l’avant, mais il sera là aussi au coup d’envoi. Laurent Blanc a toujours refusé de répondre aux questions suggérant que "Yo" était son « chouchou ». Gourcuff n’est peut-être pas le chouchou du Président mais il est le plus bling-bling des VIP ! 

Enfin, dans ce carré, on trouve un VIP qui ne présente aucun signe distinctif en apparence. Celui qui s’est simplement concentré sur son travail de footballeur pour exister dans le « 11 type » de Laurent Blanc. En marquant quasiment à chaque match depuis ses retrouvailles avec les Bleus, Karim Benzema caractérise le VIP qui n’a pas fait de hold-up.

A leurs côtés évoluent (ou pas…) les « Wannavip ». En gros, tous ceux qui ont rendu service au Président lorsque les envoyés en Afrique cet été étaient suspendus. Je pense à Jérémy Ménez, à Mathieu Valbuena, à Gaël Clichy, entre autres. Avec l’outsider des « Wannavip », Blaise Matuidi. Il a attendu la blessure de Diaby puis de Cabaye pour s’installer gentiment en tribunes ce soir ! 

Pour conclure, je vais m’écarter volontairement des « strass et paillettes » et continuer volontiers à croire au nouvel état d’esprit que Laurent Blanc veut insuffler… Une équipe où « tous les joueurs ont le même statut et doivent faire leur preuve ».

Ce soir, au Luxembourg, il n’y aura pas de pseudo-capitaine, mais matelots ils le seront tous. La marinière collée au corps, il s’agira encore de faire oublier le naufrage de Knysna et de garder le cap.

 VIP ou « Wannavip » : l’image de Jean-Paul Gaultier est en jeu !