Aligné dans un trident offensif impressionnant devant Auxerre, Karim Benzema n'a pas fait la différence qui manque tant au Real Madrid. Du coup, l'AJA a presque tenu le choc.
«L’heure de Benzema». Voici, en résumé, les gros titres de la presse espagnole ce mardi avant le match contre Auxerre. Appelé en héros, l'attaquant français a raté le train. Muet, comme ses partenaires titulaires (mention spéciale à CR7 qui a beaucoup tenté mais de façon trop brouillonne), il n'a jamais vraiment trouvé sa place dans le trident offensif mis en place par José Mourinho.
«Karim, tu es bien réveillé '» Malgré un début de match intéressant dans un rôle de point d’ancrage à la doublette Ronaldo-Higuain, il a balayé le front de l’attaque de droite à gauche en ne ménageant pas ses efforts mais s’est justement épuisé au fil de ses nombreuses courses. Après une demi-heure de jeu, il n’avait quasiment ajusté aucune passe correcte ! «Karim, tu es bien réveillé '», s’est même interrogé le journal espagnol Marca à ce moment-là... Mourinho l’a bien compris en le remplaçant peu avant l’heure de jeu par Özil. Le meneur allemand s’est empêtré dans les filets auxerrois. Des Icaunais qui se sont battus jusqu’au bout mais qui se sont fait surprendre par un but de Di Maria, entré en jeu quelques minutes plus tôt (1-0). Un but qui fait du bien au Real mais qui n'arrange pas les affaires de Benzema, l'Argentin ayant été "écarté" à son profit pour ce match.