Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Pais, l’attaquant de Manchester City Alvaro Negredo a évoqué le stress de l’attaquant et en a profité pour évoquer le cas Karim Benzema.
Transféré du FC Séville à Manchester City pour 25 millions d’euros lors du dernier mercato estival, l’attaquant espagnol Alvaro Negredo (28 ans) confirme qu’il est actuellement l’un des meilleurs attaquants au monde, en passe de s’imposer comme le nouvel avant-centre de la sélection espagnole. Dans un entretien à El Pais, il a accepté d’évoquer son statut de buteur et de commenter la passe difficile qu’a récemment traversée Karim Benzema.
« UN ATTAQUANT NE CESSE JAMAIS DE PENSER AU BUT »
« Ouais c’est stressant. Si tu claques, ça va, mais si c’est pas le cas, tu étouffes. J’ai beaucoup mûri là-dessus et je suis moins obsédé qu’avant, parce que j’ai compris que ça me portait préjudice d’être dépendant des buts, que ça ne m’apportait rien. Mais quand tu es attaquant et que tu ne marques pas, tu ne peux pas arrêter de penser au but. Un attaquant ne cesse jamais de penser au but. »
NEGREDO COMPREND « COMPLÈTEMENT » BENZEMA
Il comprend donc la souffrance de Benzema après sa série difficile (1222 minutes de disette sous le maillot Bleu) ? « Complètement. C’est emmerdant parce que tu te bouffes le scalp, surtout à un niveau d’exigence comme le sien, mais il faut vivre avec ça et savoir que le jour où tu t’y attends le moins, tu mettras un but du dos. Parfois, tu as les cages grandes ouvertes, tu te relâches une seconde et le défenseur central te l’enlève ou tu la mets dehors. Hugo Sanchez m’a donné le meilleur conseil là-dessus : ‘’Ne pense qu’à la première option.’’ Il m’a offert un DVD des 38 buts qu’il a marqués en une saison au Real : que des frappes en première intention. ‘’Ne pense à rien, Alvaro, frappe d’abord.’’ Il m’a dit aussi : ‘’La deuxième possibilité est toujours la mauvaise.’’ »