Séduit par Rayan Cherki, Pep Guardiola n’hésite pas pour autant à adresser des petites piques à son joueur au cours de ses prises de parole. La relation qu’entretient l’ancien joueur de l’OL avec l’entraîneur de Manchester City plaît en tout cas au journaliste Daniel Riolo.
Arrivé à Manchester City durant l’été en provenance de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki n’a pas traîné avant de séduire ses nouveaux supporters mais également Pep Guardiola. Mais cela n’empêche pas l’entraîneur espagnol de rappeler à l’ordre son protégé si nécessaire. Mercredi, le milieu offensif s’est illustré avec un but sublime lors des demi-finales de la League Cup contre Brentford (2-0), de quoi emballer Guardiola, qui restait néanmoins critique.
« Après ce but, il n'a pas très bien joué... Mais avant, c'était fantastique »
« Quel but ! Quel but ! Même un ou une aveugle peut comprendre que c'était un but spécial. Il n'est pas nécessaire d'être un manager pour se rendre compte à quel point c'était beau, s’était enflammé Guardiola après la rencontre, au micro de Sky Sports. Après ce but, il n'a pas très bien joué... Mais avant, c'était fantastique ». Des éloges et une petite pique qui plaisent à Daniel Riolo.
« C'est une relation formidable »
« Ça fait quand même deux matchs de suite que Guardiola fait un petit commentaire, un peu particulier, à l'attention de Rayan Cherki, qui s'est illustré sur ces deux matchs. La première fois, on n'avait pas trop compris si c'était ironique ou pas sur son coup de foulard. On a fini par comprendre que c'était pour dire que c'était très bien mais que la simplicité l'était aussi, a commencé le journaliste de RMC dans l’After Foot. Et hier, pareil: 'C'est un but fantastique mais..." Donc c'est un grand oui suivi d'un 'mais'. Ça m'a un petit peu interpellé mais à la fois, ça me plaît. C'est une relation formidable, Guardiola adore le joueur et il a envie de le faire progresser donc c'est extrêmement positif. J'ai vu le but mais je n'ai pas vu le match. Et Rayan Cherki a été mauvais, lui-même le dit. C'est vrai que Cherki est jeune. Il faut être là tout le temps avec lui, il faut l'aider à progresser, le motiver à tous les matchs. Il découvre un autre monde. (...) Ce côté de rester dans la motivation des joueurs, de sans arrêt être sur le dos (...), au final je trouve que c'est quand même extrêmement positif ce qui est en train de se passer pour lui ».