Depuis le début du Mondial, Karl Olive reçoit des personnalités du football au centre de télé international de Johannesbourg. Retrouvez un extrait de l'entretien avec Abedi Pelé à paraître vendredi dans Le 10 Sport.
Le Ghana a raté du bout du pied sa place historique en demi-finale. Quels sentiments vous habitent une semaine après cette élimination ?Je ne vais pas dire que j’ai bien dormi dimanche soir. Mais depuis, la déception et la tristesse ont laissé place à une vraie fierté qui dépasse largement les frontières du Ghana. Toute l’Afrique du Sud, toute l’Afrique étaient derrière notre équipe. Il fallait entendre et voir l’ambiance dans Soccer City. 84 000 supporters à l’unisson. Le capital sympathie pour les Black Stars est incroyable. André, votre fils, s’est néanmoins particulièrement illustré. Pour lui aussi ce fut une grande Coupe du monde. Le papa est fier ?Evidemment. Dédé a été fantastique. Je suis très fier de lui. Il ne le doit qu’à son travail et sa force de caractère. Vous savez, ça n’a pas été toujours facile. Quand il est arrivé à Marseille, j’en ai eu des mauvais retours… Il avait été pris à l’OM parce qu’il était mon fils et uniquement cela. J’espère que les mauvaises langues se raviseront désormais.
Et pourtant l’OM l’a prêté à Arles-Avignon l’an passé !C’est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Nous avons accepté cette décision sans problème. Sur le fond, il n’y avait rien à dire. Dédé avait besoin de matchs dans les jambes, du temps de jeu pour s’aguerrir. Il s’est éclaté à Arles-Avignon. Sur la forme en revanche, j’aurais préféré qu’on lui annonce autrement que dans un couloir de vestiaires. Ça a toujours du mal à passer !