Jonas Vingegaard crée la discorde. Depuis sa performance surréaliste sur le contre-le-montre du Tour de France où il avait assumé Tadej Pogacar, le Danois est accusé de dopage par un grand nombre de personnes. Christian Prudhomme, le patron de la Grande Boucle, a volé à son secours.
Le sport cycliste est chassé par ses vieux démons. La domination de Jonas Vingegaard sur les routes du Tour de France remet le sujet du dopage sur la table. Les performances du Danois sont même jugées plus impressionnantes que celles de Marco Pantani et Lance Armstrong. Il a nié une éventuelle prise de substances interdites par le règlement mais ça ne suffit pas à convaincre les plus sceptiques. Le patron du Tour a donc répondu en personne.
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— le10sport (@le10sport) July 26, 2023
«Le Maillot Jaune est testé tous les jours»
« Les questions ne sont absolument pas illégitimes sur les différents soupçons. C'est d'ailleurs ce que les deux champions ont dit lundi, lors de la journée de repos. Les contrôles sont faits par une agence indépendante, l'ITA, qui teste dans une cinquantaine de disciplines différentes, et c'est ce que nous souhaitions autrefois, lorsque nous étions englués dans des affaires. Le Maillot Jaune est testé tous les jours, les vélos aussi », a déclaré Christian Prudhomme sur les antennes de France Télévisions. Il explique ces performances surréalistes en mettant en avant le progrès technique et l'hygiène de vie parfaite de Jonas Vingegaard.
«Il est interdit dans le cyclisme de vous faire une piqûre»
« Il y a eu de réels progrès depuis, notamment sur le matériel qui est un vrai sujet. Les progrès sont tels que nous nous interrogeons d'ailleurs sur le plan de la sécurité car ça va réellement trop vite dans les descentes. Ce sont des moines soldats aujourd'hui. Ils se refusent le moindre écart aujourd'hui, même en décembre, ça explique en partie les performances. Depuis une dizaine d'années, il est interdit dans le cyclisme, contrairement à d'autres sports, de vous faire une piqûre. Vous êtes hors compétition. On a vu dans d'autres disciplines que des champions pouvaient être soignés et continuer à gagner. Dans le vélo, cela n'existe pas. On est en avance sur ça », a ajouté le patron du Tour de France.