Dimanche dernier, Marion Rousse a donné le départ du Tour de France féminin pour la deuxième année consécutive. Sur une semaine, les meilleures cyclistes bataillent pour tenter elles aussi de remporter le maillot jaune. La question est de savoir si cette compétition peut durer dans le temps. Par le passé, il est déjà arrivé que le Tour féminin disparaisse. Marion Rousse a néanmoins la solution pour éviter cette catastrophe.
Comme les hommes, les femmes ont aussi le droit à leur Tour de France. La compétition se déroule actuellement et s’étend sur une semaine complète. C’est dimanche prochain que la fin de la Grande Boucle arrivera et que l’on connaitra la cycliste qui succèdera à Annemiek van Vleuten, maillot jaune du Tour de France 2022. La Néerlandais avait remporté la 1ère édition de ce Tour de France femmes nouvelle génération. Qui sera la deuxième ? L’objectif est également que cet événement se démocratise dans le temps et que les erreurs du passé ne soient pas répétées. Alors que le Tour de France pour les femmes a déjà eu lieu, le pire a fini par arriver avec une disparition de la compétition.
Marion Rousse, l’annonce historique https://t.co/o4oyfx6xng pic.twitter.com/WDhqh0c88u
— le10sport (@le10sport) July 25, 2023
« C'est aussi important de garder le côté populaire »
Aux commandes du Tour de France femmes, Marion Rousse oeuvre donc pour que cette compétition dure dans le temps. La directrice de la Grande Boucle a d’ailleurs été interrogé sur le sujet. Pour Marie Claire, la compagne de Julian Alaphilippe a confié : « Comment pérenniser l’événement ? Par la qualité de l'événement, déjà. Puis, être la quatrième semaine du Tour, c’est idéal. On bénéficie d'une caisse de résonance énorme. Sur les trois semaines de compétition, on publiait un teaser chaque jour sur France TV pour découvrir une athlète féminine et bien préciser que quelques jours après, le lancement arrivait. C'est aussi important de garder le côté populaire, aimé de tous : la caravane, les gens qui se déplacent sur le bord des routes, qui se déguisent, qui viennent en famille… ».
« On reste assez fragile »
« Mais il faut déjà pérenniser l’épreuve, parce qu’on reste assez fragile. Il y a des courses toute l'année en cyclisme féminin et on ne peut pas mobiliser les filles sur trois semaines, par exemple. En tout cas, pas pour le moment », a ajouté Marion Rousse.