Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, le Tour de France est toujours émaillé de chutes. Mais voilà, le regard est différent en fonction de qui tombe. En effet, alors que courage des coureurs est souvent mis en avant suite à ces accidents, l’année dernière, les femmes avaient été très critiquées face aux chutes à répétition sur le Tour de France. Des critiques qui ne passent clairement pas auprès de Marion Rousse, qui a encore une fois haussé le ton sur ce sujet.
En 2022, la première édition du Tour de France femmes avait lieu. Une édition qui a toutefois fait l’objet de certaines critiques. En effet, les chutes se sont multipliées dans le peloton et plusieurs coureuses se sont alors retrouvées à terre. Les participantes du Tour de France ont alors été pointées du doigt, mais elles peuvent compter sur un soutien important…
Tour de France : Attaquée, Marion Rousse riposte ! https://t.co/omGvDnCi7F pic.twitter.com/7wQSmX6Yov
— le10sport (@le10sport) July 26, 2023
« C’est comme chez les hommes, ni plus ni moins »
En bonne directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse n’hésite donc pas à défendre les coureuses si besoin. Et voilà que la compagne de Julian Alaphilippe s’est montrée agacée concernant les critiques apparues l’an dernier suite aux nombreuses chutes sur le Tour de France, les cyclistes se voyant reprocher de ne pas savoir rouler. Pour l’AFP, Marion Rousse a ainsi lâché : « C’est comme chez les hommes, ni plus ni moins. Le Tour est l’épreuve la plus importante de la saison. Une course nerveuse. Et le cyclisme reste un sport dangereux ».
« Le niveau va se densifier avec la visibilité, l’arrivée de sponsors »
Au milieu de ces critiques, le cyclisme féminin continue donc de se développer avec un niveau qui augmente, mais qui se creuse également entre certaines formations. A propos de cela, Marion Rousse a pu expliquer : « Oui, il reste un écart entre les meilleures équipes et les plus petites formations. Mais déjà par rapport à l’an passé, on voit plus de profondeur. Il suffit de regarder ce début de Tour avec des vainqueures différentes et des scénarios de course variés. J’ai confiance : le niveau va se densifier avec la visibilité, l’arrivée de sponsors. On est sur la bonne voie vers un niveau plus homogène. Le cahier des charges du cyclisme féminin imposé par l’UCI nous fait progresser. La norme désormais c’est que les épreuves et les équipes aient leurs versions masculines et féminines ».