Alors qu’il va reprendre la compétition en fin de semaine au Dauphiné Libéré après sa chute au Tour du Pays Basque, Remco Evenepoel part dans l’inconnu sur son niveau à moins d’un mois du Tour de France. La comparaison avec la forme affichée par Pogacar au Giro apparaît quasiment rédhibitoire.
En fin de semaine, Remco Evenepoel va reprendre la compétition après sa chute intervenue au Tour du Pays-Basque. Le champion belge va en effet prendre le départ du Criterium du Dauphiné-Libéré. Alors qu’en temps normal, la course aurait servi de répétition générale pour le leader de la Soudal-Quickstep à moins d’un mois du départ du Tour de France, il n’en sera rien cette fois-ci, comme l’a confirmé Evenepoel lui-même dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « J'ai hâte de reprendre la course dans quelques jours. Je suis en bonne forme après l'accident d'Itzulia et les blessures que j'y ai subies, mais il y a encore du travail à faire pour retrouver ma meilleure forme. Je suis content de découvrir le Dauphiné, mais je regarderai moins ma position au classement général, car ce sera plutôt l'occasion de retrouver le rythme de la course et de voir où j'en suis ».
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— le10sport (@le10sport) May 27, 2024
« Les arrivées en montée seront importantes pour voir où on en est Remco »
Evenepoel privilégie donc une approche prudente, cherchant avant tout des signes de son retour en forme. Dans les colonnes du Het Laatste Nieuws, l’entraîneur du Belge, Koen Pelgrim, a confirmé qu’il restait du chemin pour qu’il retrouve son meilleur niveau, comme relayé par cyclismactu.net : « Il ne faut pas sous-estimer les conséquences d’une telle chute. Il ne faut pas placer la battre trop haute. Remco a encore des progrès à faire. Il a déjà bien travaillé mais il n’a pas encore la forme qu’il avait au Tour du Pays basque. Au Dauphine, le classement général n’est pas son principal objectif. Le plus important pour lui est qu’il termine le Dauphiné plus fort qu’il ne l’aura débuté ».
Si l’on compare au niveau affiché par Pogacar au Giro…
Autant dire qu’à moins d’un mois du départ du Tour de France, Remco Evenepoel se trouve dans l’inconnu. Encore plus quant à sa capacité à franchir la haute montagne, qui reste son point faible dans sa quête du maillot jaune. Tom Steels, le directeur sportif de la Soudal-Quickstep le confirme dans les colonnes du Het Nieuwsblad : « Ce sera une course difficile, avec un parcours exigeant et un dernier week-end difficile. Les arrivées en montée seront importantes, car là-bas nous pouvons voir où en est Remco ». Quand on compare le flou entourant le niveau actuel d’Evenepoel avec l’état resplendissant de Pogacar sur le Giro, on voit mal comment le champion belge pourrait être en mesure de réellement lutter avec le leader du Team UAE en juillet.