Le 26 juillet, le Tour de France femmes s’élancera de Vannes, en Bretagne. Alors qu’on retrouvera la championne olympique de VTT Pauline Ferrand-Prévot au départ, il y aura également Marion Rousse aux commandes. Depuis l’édition 2022, l’ancienne championne de France est directrice de cette course. Un rôle auquel Marion Rousse ne s’attendait clairement pas.
Actuellement, Marion Rousse est aux commentaires du Tour de France sur France Télévisions. Mais d’ici, c’est dans un tout autre rôle qu’on pourra la retrouver. En effet, cela fait maintenant 3 éditions que la compagne de Julian Alaphilippe dirige le Tour de France femmes et alors que l’édition 2025 s’élancera le 26 juillet prochain de Vannes, Marion Rousse sera bien évidemment à nouveau aux commandes.
« Je savais que j’allais le commenter mais je ne savais pas que j’allais le diriger »
Invitée du podcast 100% Vélo de Ouest France, Marion Rousse s’est confiée sur son rôle de directrice du Tour de France femmes. Expliquant comment elle s’est retrouvée à cette position, l’actuelle consultante sur France Télévisions a fait savoir qu’elle n’avait clairement pas vu venir la proposition reçue par Christian Prudhomme : « C’est vrai que je ne m’étais jamais posée la question de devenir un jour directrice du Tour de France femmes parce qu’il n’existait pas. Je ne pouvais pas l’imaginer ni même le courir un jour. En fait je n’ai pas vraiment de plan de carrière que ce soit quand on est venu me chercher pour être consultante, quand Christian (Prudhomme) m’a appelé parce c’est lui qui m’a appelé directement pour me proposer ce rôle de directrice de course. Je savais que c’était un peu dans l’air du temps de vouloir créer des épreuves féminines et heureusement. Ça faisait quelques années que j’entendais parler du Tour de France femmes. Donc je savais que j’allais le commenter mais je ne savais pas que j’allais le diriger et Christian m’a proposé ce poste ».
« Je trouvais ça important d’y aller »
Marion Rousse a donc accepté de devenir la directrice du Tour de France femmes. Une décision à propos de laquelle est a expliqué : « Finalement, je trouvais ça important d’y aller parce que j’avais vécu le cyclisme féminin à l’époque où on se changeait au cul du camion, où on dormait dans les internats, où les organisateurs des compétitions n’avaient pas d’argent. Je trouvais ça intéressant qu’une directrice de course puisse voir où il fallait aller et les problèmes à gérer. Le fait d’être consultante faisait qu’avec ma notoriété je pouvais aussi parler aux médias. C’était importante car les championnes on ne les connaissait pas vraiment puisqu’on ne les voyait pas à la télé ».