Cyclisme : Un Tour décisif pour son avenir ? Alaphilippe répond
Alexandre Higounet

Depuis le début de saison, Patrick Lefévère, le patron de l’équipe Soudal-Quickstep, n’a pas manqué de souligner qu’il attendait beaucoup plus de son champion français, mis sous haute pression avant le Tour de France. A l’occasion d’une mini conférence de presse avant le Dauphiné, le Français a répondu sur le sujet. Décryptage.

Depuis plusieurs semaines, le10sport.com décrypte que le Tour de France s’annonce très important pour la carrière de Julian Alaphilippe, qui a été mis sous haute pression depuis plusieurs mois par le patron de la Soudal-Quickstep Patrick Lefévère, ce dernier pointant le manque de résultats probants du Français depuis deux saisons en rapport de son salaire de coureur mondial au sein de l’équipe belge. Alaphilippe n’ayant pu afficher le niveau espéré lors de la campagne des classiques, le Tour revêt fatalement une très grosse importance pour son statut et son avenir chez Soudal-Quickstep, lui qui dispose tout de même d’un an de contrat supplémentaire.

« J’ai envie de courir »

A l’occasion d’une mini conférence de presse organisée en visio avant le Dauphiné Libéré et relayée par cyclismactu.net, le champion français a d’ailleurs été interrogé sur le sujet par un média belge. Alaphilippe n’a pas éludé et a répondu : « Une période très importante dans ma carrière ? Je ne sais pas. Mais c’est une période de la saison que j’affectionne, qui me donne beaucoup de motivation. C’est vrai que lorsque l’on regarde les derniers mois, j’espère ne plus revivre des ralentissements par les chutes ou les maladies, après j‘en ai marre de parler de malchance. Je suis focus sur tout ce qui va venir. Je me sens bien physiquement, et frais. C’est une période importante dans le sens où il n’y a que des courses difficiles qui vont s’enchaîner. C’est important d’arriver frais et je pense que le petit break après Liège était nécessaire. La préparation après s’est bien passée. Je suis frais et j’ai envie de courir, c’est le plus important ».

Une réponse fidèle à ce qu’il est

Comment décrypter la réponse du double champion du monde ? Très clairement, elle traduit la nature profonde de Julian Alaphilippe et son mental de grand champion. Là où le coureur tricolore pourrait se laisser absorber par cette pression et aborder le Tour de France dominé par le stress, il parvient à orienter son mental vers l’envie et une manière positive d’aborder les échéances à venir. Le meilleur moyen de réussir.

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