Cyclisme - Tour de France : Roglic revient sur sa terrible déconvenue face à Pogaçar !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Après avoir dominé le Tour de France 2020, Primoz Roglic a finalement cédé à la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées face à Tadej Pogaçar. Un échec sur lequel est revenu sur le leader de la Jumbo-Visma. 

A la veille de l’arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées, Primoz Roglic avait quasiment course gagnée. Toutefois, il restait encore un contre-la-montre à La Planche des Belles Filles. Et pour le Slovène de la Jumbo Visma, tout s’est écroulé lors de cet effort en solitaire. En effet, alors que Tadej Pogaçar a survolé l’étape, Roglic est totalement passé à côté. Alors que tout le monde le voyait remporter le Tour de France, c’est finalement son compatriote, Pogaçcar, qui a levé les bras en vainqueur sur les Champs-Elysées. 

« C'était brutal, dévastateur »

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Primoz Roglic est revenu sur son échec lors du dernier Tour de France. Le Slovène a alors confié : « Ce Tour, je le regarde aujourd'hui en me disant que cette place de deuxième, aussi frustrante qu'elle ait pu être sur le moment, est quand même belle. Je le dis à mes coéquipiers : ''quelque part, on a gagné en montrant à quel point notre équipe était forte''. Dégager une telle impression de puissance, contrôler au maximum, finalement, c'était ça que je voulais avant le départ et c'est ce qu'on a réussi à mettre en place. Bien sûr, la victoire finale n'est pas là mais c'est ainsi. Parfois on gagne, parfois on perd. Quand on a fait tout ce qu'on pouvait, il faut l’accepter. Il y avait de la violence dans cette défaite ? Oui, c'est certain, c'était brutal, dévastateur. Mais plus pour les gens autour de moi que pour moi. Je suis quelqu'un qui va de l'avant, je ne reste pas à ruminer sur un résultat ». 

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