Cyclisme - Tour de France : Izoard, classement… L’énorme coup de gueule de Mikel Landa !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Sur le Tour de France, Mikel Landa a échoué à la 4ème, à seulement 85 centièmes de Romain Bardet. Toutefois, le coureur de la Sky garde ce résultat en travers de la gorge.

Lieutenant de Chris Froome, Mikel Landa a fait très forte impression sur les routes du Tour de France. A certains moments, l’Espagnol semblait même en meilleure condition que son leader chez Sky. Toutefois, les rôles sont bien déterminés au sein de la formation britannique et Landa est resté au service de Froome. Un scénario qui s’est vérifié sur les pentes de l’Izoard. Après avoir attaqué, il a finalement roulé pour son leader. Un effort qui lui a coûté quelques secondes et au final, le podium du Tour de France.

« Sacrifier mes ambitions, ça fait mal »

« J'ai toujours essayé de faire ce qui était le mieux pour mes leaders et mes équipiers. Le jour de l'Izoard, j'aurais pu me relever quand les favoris sont revenus sur moi, j'aurais pu arrêter de rouler et prendre les roues, et je n'aurais pas perdu 12 secondes au final. Mais j'ai continué à tout donner et à accélérer, parce que c'était ce que Froome voulait (...). Il me disait 'ralentit, ralentit'. Ce jour-là, j'étais très énervé parce que je me suis sacrifié sans réussir à en faire profiter l'équipe. A aucun moment le Tour de Froome n'était en péril, et ne pas avoir pu en tirer profit, sacrifier mes ambitions, ça fait mal. Il y avait un court moment d'euphorie avant l'arrivée de Bardet au contre-la-montre à Marseille, mais je ne m'étais pas non plus couché la veille en m'imaginant sur le podium, donc ce n'était pas un crève-coeur, admet-il. Je n'ai pas perdu le podium lors du contre-la-montre. Je l'ai perdu deux jours plus tôt, sur l'Izoard », a notamment expliqué Mikel Landa pour El Pais

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