Après 14 jours passés en jaune, Julian Alaphilippe a dû céder sa tunique de leader au Colombien Egan Bernal ce vendredi, à l'issue d'une étape folle. Mais le Français n’a aucun regret.
Le Tour de France se terminera dimanche, mais deux jours avant l’arrivée aux Champs-Elysées, il semble bien que le rêve de se présenter vêtu de jaune sur la plus belle avenue du monde se soit définitivement envolé ce vendredi pour Julian Alaphilippe. Le Français a donné tout ce qu’il lui restait d’énergie, mais il n’a pas pu suivre l’attaque du Colombien Egan Bernal, nouveau leader de la Grande Boucle, dans une étape arrêtée après le col de l’Iseran en raison d’une route rendue impraticable par les chutes de grêle.
« C'était un rêve de porter le maillot jaune »
« J'ai donné le maximum dans l'Iseran. Je ne peux pas avoir de regret. J'ai été battu par plus fort que moi, c'est comme ça. Je ne pense pas que le maillot jaune soit encore possible, c'était déjà un rêve de le porter. J'ai poursuivi ce rêve longtemps, plus que je l'avais imaginé. Je ne me suis pas mis à rêver de gagner le Tour du jour au lendemain. Mais je me battais tous les jours pour garder le Maillot Jaune. Je me suis battu jusqu'à aujourd'hui, durant toute la montée et même dans la descente », a d’abord déclaré le coureur de la Deceunick-Quick Step au micro de France Télévisions, avant d’avoir un petit mot pour tous ses supporters : « Je tiens à remercier tous les gens qui m'ont soutenu pendant ce Tour. J'ai été porté par la folie du Maillot Jaune. Un grand merci du fond du coeur. Je n'ai aucun regret, j'ai tout donné », a ainsi confié « Alaf’ », désormais 2e au classement général à 48 secondes de Bernal.