S’il est bien une catégorie de coureurs qui ont marqué les esprits dans l’histoire du Tour de France, ce sont bien les grimpeurs, dont la capacité à monter les cols comme s’ils ne souffraient pas, comme si la route était plate, ont fait rêver tous les amoureux du cyclisme. Petit quizz sur les grands montagnards du Tour de France.
L’histoire du Tour de France est bien sûr marquée par les grands grimpeurs, les aigles des montagnes, volant au-dessus des cols, dont la légende s’imprime dans toutes les mémoires des amoureux du cyclisme. Dans l’imaginaire du public, il est clair que les grands escaladeurs, poids plumes ou grands échalas tout secs, ont toujours fait rêver par leur faculté à donner l’impression que la pente n’existe pas, qu’ils survolent les plus grandes difficultés du monde. Et même si certains sont parfois rattrapés par des défaillances mémorables, comme Lucho Herrera en 1986, premier au sommet du Galibier en début d’étape, et parmi les tous derniers à l’Alpe d’Huez après un long calvaire de 100 kilomètres, le Colombien titubant sur la route dans la dernière ascension, quelques hectomètres devant la voiture balaie. Ce qui au final, ne les rend que plus humains.
Dans la légende, mais rarement maillot jaune à l’arrivée
Le cyclisme français a souvent généré des talents dans le registre de la montagne, beaucoup plus qu’il n’a formé de très gros rouleurs. L’histoire du Tour de France a donc été marquée par un bon nombre de grimpeurs tricolores, au premier rang desquels on trouve bien sûr Richard Virenque. Mais d’autres se sont aussi imposés dans l’histoire, comme Raymond Martin, Robert Alban ou encore Thierry Claveyrolat, pour ne citer qu’eux. Aussi à l’aise dans les cols qu’ils souffraient contre-la-montre, les grands grimpeurs de l’histoire du Tour de France ont rarement ramené le maillot jaune à Paris, même si certains y sont parvenus, comme Federico Bahamontes à la fin des années 50, Pedro Delgado en 1988 ou encore Egan Bernal, plus récemment, lors de l’édition 2019, celle qui aurait probablement pu être remportée par un grand grimpeur français, Thibaut Pinot, si ce dernier n’avait dû abandonner à trois jours de l’arrivée à cause d’une blessure à la cuisse.