Pogacar - Tour de France : «Des conn*rds», la réponse cash aux soupçons de dopage !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Les performances XXL de Tadej Pogacar sur le Tour de France relancent les soupçons de dopage dans un sport marqué par de grosses affaires. Alors que certains s’interrogent, Bernard Hinault monte au créneau pour défendre le futur vainqueur de la 111e édition de la Grande Boucle, un « type exceptionnel » selon lui.

Déjà victorieux à Isola 2000, Tadej Pogacar a réalisé le doublé ce samedi en s’imposant au sommet de la Couillole lors de la 20e étape du Tour de France. Le Maillot Jaune a encore surpassé Jonas Vingegaard et remportera dimanche sa troisième Grande Boucle après 2020 et 2021. Les performances de Pogacar cette année ont fait parler, tant le Slovène a écrasé la concurrence en battant plusieurs records. De quoi impressionner autant qu’interroger…

« Où sont les preuves pour l’accuser ainsi ? »

Les soupçons de dopage refont surface après le niveau affiché par plusieurs cyclistes cette année, et notamment Tadej Pogacar. De quoi susciter la colère de Bernard Hinault, défendant le futur lauréat de l’édition 2024. « Faut vraiment être des connards pour dire cela, s’emporte l’ancien coureur, interrogé par Le Parisien. Le môme, je l’ai vu gagner le Tour de l’Avenir à moins de 20 ans et j’avais dit qu’on avait trouvé un type exceptionnel. Où sont les preuves pour l’accuser ainsi ? Comme par hasard, cela vient des équipes françaises. Désolé, mais si le type était français, tout le monde chez nous dirait que c’est un dieu et on n’arrêterait pas de m’appeler pour me demander en quoi il me ressemble. »

Les explications de Pogacar

Il y a quelques jours, Tadej Pogacar avait répondu aux interrogations concernant son niveau, en soulignant l'importance de l'entraînement et de la diététique : « Le cyclisme a tellement évolué. Il y a six ans quand je suis arrivé dans l'équipe, tout était différent, si je compare avec ma première Vuelta. On était moins professionnels alors que je pensais qu'on l'était. Mais on a évolué très rapidement car toutes les équipes travaillent dur sur la nutrition, la technologie, les plans d'entraînement, les camps d'altitude. Visma-Lease a bike, UAE, Lidl-Trek, Soudal-Quick Step, Ineos Grenadiers, on se pousse les uns les autres à dépasser nos limites. Tout le monde se concentre sur le moindre détail, sur le moindre gramme de nourriture, le moindre watt qu'on peut gagner, pour aller plus vite ».

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