Championne de France en 2012, Marion Rousse a toutefois du mettre fin à sa carrière de cycliste professionnelle alors qu'elle n'avait que 25 ans. Il faut dire qu'à cette époque, il était impossible de vivre de cette profession. C'est la raison pour laquelle elle a rapidement rebondi avec une nouvelle aventure.
Cycliste professionnelle, Marion Rousse avait toutefois du prendre sa retraite assez tôt puisque dès ses 25 ans, la compagne de Julian Alaphilippe s'est lancée dans une nouvelle aventure. D'abord en tant que consultante à la télévision puis en enchaînant avec un rôle de directrice du Tour de France Femmes. Une évolution sur laquelle elle s'est longuement confiée.
Marion Rousse, le changement radical
« C’est vrai, j’ai eu la chance de pouvoir rebondir très vite après ma carrière, mais rien n’était écrit d’avance. Quand j’ai pris ma retraite sportive, à seulement 25 ans, je savais que je voulais rester dans le vélo, et je n’en connaissais pas la forme. Et puis, une opportunité s’est présentée dans un média. Il faut savoir qu’il y a près de quinze ans encore, aucune femme ne commentait le sport à la télévision, et encore moins le cyclisme féminin. Alors, forcément, c’était un défi. J’ai accepté, un peu par curiosité, beaucoup par passion. Et dès mes premiers commentaires, j’ai compris que j’y mettrais tout mon cœur, toute ma personnalité », confie-t-elle dans une interview accordée au Mag de la région du Pays de la Loire avant de poursuivre.
«J’ai eu la chance de pouvoir rebondir très vite après ma carrière»
« Ce qui m’a beaucoup aidée, c’est la liberté qu’on m’a donnée. Chez ASO (ndlr : Amaury Sport Organisation, organisateur d'événements sportifs français gérant notamment le Tour de France), j’ai toujours eu la possibilité de rester moi-même, de parler du vélo comme je le ressens, sans tricher, sans artifices. C’est aussi ce qui me plaît dans mon rôle actuel de directrice du Tour de France Femmes : transmettre, apprendre, faire évoluer les choses à ma manière, mais toujours avec respect pour ce sport que j’aime profondément… », ajoute Marion Rousse.