Marion Rousse : L’annonce historique !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dans un peu moins de deux mois, et dans la foulée de l'édition masculine, le Tour de France Femmes s'élancera de Bretagne pour rejoindre les Alpes. Du 26 juillet au 3 août, les coureuses tenteront donc d'arracher le Maillot Jaune, mais Marion Rousse, présidente de l'épreuve, les prévient en assurant que ce sera une édition « terrible » et « historique ».

Ces derniers jours, le Tour de France a largement fait parler pour avoir choisi d'imiter le parcours des JO en passant par les rues de Montmartre. Mais l'édition féminine risque également d'être animée. Cette année, le Tour de France Femmes a effectivement ajouté une étape à son parcours et passera par certains cols réputés comme étant très difficiles. Une édition qui s'annonce donc encore très serrée. Et alors que le départ aura lieu le 26 juillet prochain, Marion Rousse, présidente de l'épreuve, ne manque pas d'afficher son impatience.

Marion Rousse annonce la couleur pour le Tour de France Femmes

« On a rajouté un jour de course, On est passé de huit étapes à neuf. Nous ferons trois jours en Bretagne. Le troisième jour, nous partirons de La Gacilly (Morbihan) vers Angers », confie-t-elle au micro de Ma France sur Ici, avant mon d’assurer que les deux premières étapes « pour les puncheuses ». Pour le reste du parcours, « nous aurons deux étapes pour les sprinteuses qui nous feront arriver vers Poitiers. Et puis la moyenne montagne arrivera très rapidement avec le Massif central, étape de Clermont-Ferrand, Ambert, Bourg-en-Bresse, Chambéry puis la haute montagne pour terminer ».

Une course «terrible» et «historique»

Marion Rousse ajoute de l’avant dernière étape passera par « 3 500 mètres de dénivelé positif, on arrivera au sommet du col de la Madeleine, une ascension longue de 18 kilomètres ». Une course qui s’annonce donc « terrible » et « historique », mais qui pourrait bien sourire à une Française. Pauline Ferrand-Prévôt fait effectivement partie des favorites de l’épreuve Demi Vollering et la lauréate sortante Katarzyna Niewiadoma. Mais Marion Rousse pense vraiment qu’une femme peut succéder à Bernard Hinault, dernier vainqueur français du Tour de France : « On attend un successeur à Bernard Hinault depuis tellement d'années qu'on se dit que ça sera peut-être chez les femmes qu'on va le trouver ».

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