Marion Rousse : «J'avais 30 filles sur moi», sa dangereuse aventure !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Pauline Ferrand-Prévot a triomphé au Tour de France des femmes au début du mois d'août, de retour au calendrier depuis 2022. Directrice de la compétition, Marion Rousse participe à l'essor du cyclisme féminin alors qu'elle ne travaillait pas dans les mêmes conditions lors de sa carrière professionnelle où elle a notamment subi de sérieuses chutes dont une qu'elle raconte.

Contre la volonté de son père et en cachette avec l'aide de sa mère, Marion Rousse s'est mise sur la selle d'un vélo pendant son adolescence. C'est l'aveu que l'actuelle directrice du Tour de France des Femmes a fait pendant l'édition 2025 qui s'est soldée par le sacre de Pauline Ferrand-Prévot. La championne olympique en cross-country aux JO de Paris 2024 a ému Marion Rousse qui a raconté à LOU Magazine son amour pour le vélo.

«Je me suis pris de belles pelles»

La championne de France sur route en 2012 a pris sa retraite à seulement 24 ans en 2015. La cause ? La précarité qui frappait la discipline à l'époque avec le manque de sponsors et de partenaires conséquents pour le développement de la section féminine du cyclisme qui, au même titre que les hommes, était très dangereuse déjà à l'époque. « C'est un sport hyper dangereux le vélo. Je me suis pris de belles pelles. Je me souviens, j'avais fait une Coupe du monde en Chine et il y a eu une chute massive. On était 80 filles par terre. Et je crois que je dois être la première à tomber. Donc j'avais 30 filles sur moi », s'est remémorée Marion Rousse à LOU Magazine.

«Des chutes qui font mal»

10 années se sont écoulées depuis le départ à la retraite de Marion Rousse, consultante pour France Télévisions et compagne du coureur Julian Alaphilippe. « Maintenant avec les vitesses qui sont de plus en plus excessives, malheureusement il y a de plus en plus de chutes. Et des chutes qui font mal. Je ne sais pas si on peut dire qu'on est casse-cou, mais en tout cas, on aime la vitesse ».

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