Madiot, Hinault, Fignon... Quiz sur les performances des Français sur Paris-Roubaix
La rédaction

L’histoire des Français sur Paris-Roubaix n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. De toute façon, il n’y a pas de fleuve tranquille sur Paris-Roubaix. Au tournant des années 80 et 90, la course a tout de même été dominée par deux spécialistes tricolores de l’épreuve, Marc Madiot et Gilbert Duclos-Lassalle. Une exception dans la longue histoire de la reine des classiques.

L’histoire des Français avec Paris-Roubaix n’a pas toujours été évidente, connaissant des trous d’air abyssaux, pouvant durer plus d’une vingtaine d’années. Attirés par la présence incontournable du Tour de France, les coureurs tricolores ont souvent concentré leurs efforts sur les courses par étapes, se détournant des courses flandriennes, tellement atypiques et peu en rapport avec la montée d’un col alpestre. 

Hinault l’a gagnée pour l’histoire

Pour autant, Paris-Roubaix a permis à plusieurs coursiers tricolores d’inscrire leur nom dans la légende. En premier chef, on trouve deux grands spécialistes, deux guerriers au mental d’acier, Gilbert Duclos-Lassalle et Marc Madiot, tous deux vainqueurs par deux fois entre la fin des années 80 et le début des années 90. Les deux ont toujours voué un amour sans limite à l’épreuve. Mais là où Madiot a eu la chance de gagner son premier Roubaix relativement tôt dans sa carrière, « Gibus » a dû aller lui au bout de son long parcours de cycliste pour décrocher le graal. Et là, il l’a touché deux fois de suite, comme une récompense à son amour si fidèle. Bernard Hinault, à l’image des grands coureurs du Tour, a toujours clamé qu’il détestait Paris-Roubaix. Mais Hinault est un champion hors-norme, et il savait qu’il lui faudrait au moins en gagner un pour s’asseoir dans l’histoire à côté du géant Eddy Merckx. Alors le Breton y est allé une année pour la gagner. Et devinez-quoi ? il l’a gagnée… Il faut beaucoup de chances pour gagner à Roubaix, mais à Roubaix, la vérité du sport reste toujours au rendez-vous. Un paradoxe bien à l’image de cette course hors-norme, d’un autre temps, que beaucoup détestent et que certains adorent. Depuis de longues années, la France est orpheline d’un vainqueur à Roubaix. Plus que cela, les coureurs français qui ne sont pas passés loin de la victoire dans l’histoire récente se comptent sur les doigts d’une main, en comptant large. 

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