En fin de contrat avec la Quick-Step Alpha Vinyl en 2024, Julian Alaphilippe est en plein doute pour son avenir. Le double champion du monde a même été cité dans le viseur de TotalEnergies afin de rebondir dans une équipe française. Patrick Pouyanné, le PDG du groupe pétrolier, révèle d'ailleurs qu'il était prêt à faire une folie pour l'attirer. En vain.
Cyclisme : Du lourd pour Alaphilippe au Tour de Lombardie… https://t.co/9W4SCPyTKa pic.twitter.com/qUiXoQ3fQH
— le10sport (@le10sport) September 15, 2023
Le patron de TotalÉnergies justifie son arrivée dans le cyclisme
« On m'a parlé du vélo à cause du Tour de France. Puis on a racheté Direct Énergie et donc récupéré une équipe. Sur une étape des Pyrénées, j'ai rencontré Jean-René Bernaudeau. Je ne lui ai demandé qu'une chose : "Pas d'affaire. Sinon le lendemain, vous aurez perdu votre sponsor..." J'avais aussi été très frappé, en suivant l'étape, du nombre de gens avec nos maillots », assure-t-il dans un premier temps dans une interview accordée à L'EQUIPE, avant d'évoquer le cas Alaphilippe.
Pouyanné voulait Alaphilippe !
« Après, une boîte leader en France, et une des plus grosses au monde d'ailleurs, peut-elle se permettre de ne pas gagner alors qu'elle gagne dans le business ? J'ai dit un jour à Jean-René : "Et si vous étiez capable de me récupérer (Julian) Alaphilippe, un Français, sympa, qui a une notoriété et une image positives ? Je serais prêt à casser la tirelire." Bon, finalement Alaphilippe était très bien là où il était », ajoute Patrick Pouyanné.