Il prépare une folie pour recruter Alaphilippe, c'est un échec !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En fin de contrat avec la Quick-Step Alpha Vinyl en 2024, Julian Alaphilippe est en plein doute pour son avenir. Le double champion du monde a même été cité dans le viseur de TotalEnergies afin de rebondir dans une équipe française. Patrick Pouyanné, le PDG du groupe pétrolier, révèle d'ailleurs qu'il était prêt à faire une folie pour l'attirer. En vain.

Encore en difficulté cette saison, Julian Alaphilippe voit l'émergence de Remco Evenepoel lui faire de l'ombre dans son équipe. La Quick-Step Alpha Vinyl veut monter une équipe pour épauler le Belge, mis en difficulté par les Jumbo-Visma sur la Vuelta, sur le Tour de France. Par conséquent, alors que son contrat s'achève en 2024, Julian Alaphilippe pourrait être tenté d'aller voir ailleurs. Son nom revient avec insistance du côté de TotalEnergies, et Patrick Pouyanné, le PDG du groupe, confirme d'ailleurs avoir glissé son nom à Jean-René Bernaudeau, le directeur de l'équipe.

Le patron de TotalÉnergies justifie son arrivée dans le cyclisme

« On m'a parlé du vélo à cause du Tour de France. Puis on a racheté Direct Énergie et donc récupéré une équipe. Sur une étape des Pyrénées, j'ai rencontré Jean-René Bernaudeau. Je ne lui ai demandé qu'une chose : "Pas d'affaire. Sinon le lendemain, vous aurez perdu votre sponsor..." J'avais aussi été très frappé, en suivant l'étape, du nombre de gens avec nos maillots », assure-t-il dans un premier temps dans une interview accordée à L'EQUIPE, avant d'évoquer le cas Alaphilippe.

Pouyanné voulait Alaphilippe !

« Après, une boîte leader en France, et une des plus grosses au monde d'ailleurs, peut-elle se permettre de ne pas gagner alors qu'elle gagne dans le business ? J'ai dit un jour à Jean-René : "Et si vous étiez capable de me récupérer (Julian) Alaphilippe, un Français, sympa, qui a une notoriété et une image positives ? Je serais prêt à casser la tirelire." Bon, finalement Alaphilippe était très bien là où il était », ajoute Patrick Pouyanné.

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