«Des c*ns» : Le gros coup de gueule de Marion Rousse !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Consultante à la télévision depuis 2013, d'abord sur Eurosport et désormais sur France Télévisions, Marion Rousse possède une belle cote de popularité. Cependant, cela n'a pas été toujours facile puisqu'elle raconte qu'elle a du faire face à plusieurs commentaires désobligeants à son égard.

Depuis 2017, Marion Rousse s'est fait une place de choix de le paysage audiovisuel sportif. En effet, l'ancien cycliste professionnel a été recrutée par France Télévisions, alors qu'elle était sur Eurosport, afin de commenter toutes les épreuves diffusées par les chaînes du service public. Elle est donc présente aux côtés d'Alexandre Pasteur et de Laurent Jalabert aux commentaires du Tour de France, ce qui lui offre une belle cote de popularité. Mais Marion Rousse raconte que cela n'a pas toujours été le cas.

Marion Rousse pousse un coup de gueule !

« De toute façon, on ne fait jamais l’unanimité. Bien sûr que j’ai reçu quelques remarques désobligeantes ou déplacées mais malheureusement des cons, il y en aura toujours ! Honnêtement, ce serait dommage de m’attarder sur ces quelques commentaires négatifs car je reçois tellement plus de messages bienveillants, des compliments sur mon travail qui me touchent énormément. Les gens ont vu d’entrée que je n’étais pas là pour faire joli ! Je m’y connais vraiment. J’ai commencé la compétition à l’âge de 6 ans alors je sais ce que c’est d’avoir mal aux jambes sur un vélo. Et puis je prends mon métier très au sérieux, je bosse beaucoup pour être à la hauteur », confie-t-elle dans la revue Women Sports avant de poursuivre.

«Des cons, il y en aura toujours !»

« Ma crainte quand je suis arrivée, c’était que ça n’existait pas une femme qui commentait du cyclisme masculin. Quand tu es la première, tu te demandes si les gens sont prêts. Ça restait un milieu très macho. Au final, quand tu mets les bonnes personnes à la bonne place, ça matche. Ils l’ont compris. J’ai assez souffert sur un vélo pour pouvoir en parler aussi bien qu’un homme », ajoute Marion Rousse.

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