Cyclisme : Tout savoir sur la révolution du Tour de France 2024
Thibault Morlain

Dans quelques mois, le Tour de France 2023 s’élancera de Bilbao, mais dernièrement, c’est l’édition 2024 de la Grande Boucle qui a fait énormément parler. Et pour cause… Plusieurs changements seront à noter pour cet événement et voilà que qu’il faudra retenir pour ce Tour de France 2024 qui ne s’annonce pas comme les autres. 

En 2024, Paris accueillera les Jeux Olympiques. Un événement planétaire qui nécessite forcément de nombreuses forces de police pour sécuriser les différents sites. Cela ne sera alors pas sans conséquences pour d’autres événements et notamment le Tour de France. En effet, cette année-là, la Grande Boucle va connaitre une révolution, un grand bouleversement. Alors que les coureurs du Tour de France ont pour habitude de terminer sur les Champs-Elysées, en raison de la proximité entre la Grande Boucle et les JO, le choix a été fait de délocaliser l’arrivée de l’édition 2024 du Tour. Elle se fera alors à Nice

« C'était complètement impossible de terminer le Tour à Paris »

Grand changement donc pour le Tour de France 2024. Directeur de la compétition, Christian Prudhomme a d’ailleurs pu s’expliquer sur cette révolution, confiant alors : « Nous sommes tous hyper heureux que les Jeux Olympiques aient lieu en France et à Paris. C'est formidable pour tout le monde, le sport français et au-delà. Mais c'était complètement impossible de terminer le Tour à Paris, les forces de police et de gendarmerie auront suffisamment de travail pour ne pas en rajouter. Il y a une forme d'évidence, de bon sens. La Côte d'Azur nous offrira un cadre d'exception d'un point de vue esthétique, le lieu le plus connu par les étrangers en France après Paris. Partant de Nice et de sa métropole, on va utiliser ce terrain complètement différent pendant tout le week-end, ça va nous permettre de proposer un feu d'artifice final qui sera formidable ». 

« On va finir par un contre-la-montre individuel le dimanche »

Et pour rendre cette édition 2024 encore plus spectaculaire que jamais, cette dernière étape à Nice sera… un contre-la-montre. On se rappelle tous de l’édition 1989, du contre-la-montre sur les Champs-Elysées et des 8 secondes de Laurent Fignon. On pourrait donc assister à un très beau spectacle. A ce propos, Christian Prudhomme expliquait : « On va finir par un contre-la-montre individuel le dimanche, dont on ignore encore le kilométrage, une première depuis trente-cinq ans et le fameux contre-la-montre des Champs-Élysées, ces huit secondes entre Greg LeMond et Laurent Fignon. On sait que les chronos peuvent être décisifs en fin de Tour, il n'y a pas besoin de remonter bien loin avec la Planche des Belles Filles. mais c'était l'avant-dernier jour. Et c'est le hasard, mais le Tour arrive le 21 juillet, jour de fête nationale belge. Ça se terminera par un chrono. Voilà ». 

« On fera un dernier week-end entièrement axé sur des terrains "sportivement probants", comme dit Jean-Marie Leblanc. Nous connaissons bien Nice grâce à Paris-Nice, qui propose un final à la Hitchcock chaque année. En mars dernier, il y avait plus d'écart que les dernières fois, mais quand Simon Yates est parti dans le chemin du Vinaigrier, la dernière variante du col d'Èze, si Van Aert n'avait pas été là pour aider Roglic, on aurait changé de leader le dernier jour », a ajouté le patron du Tour de France sur le final de l’édition 2024 qui pourrait réserver un énorme spectacle. 

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