Cyclisme - Tour de France : Première étape vers une équipe Ineos-Total Energies ?
Alexandre Higounet

L’Equipe a annoncé aujourd’hui, à une semaine du départ du Tour de France, que Total Energies apparaîtrait sur le maillot de l’équipe Ineos à partir du Grand Départ. Un rapprochement qui en toute logique devrait être amené à s’intensifier entre les deux sponsors dans les prochains mois. Explication.

Le quotidien L’Equipe a annoncé ce matin sur son site internet qu’en marge du sponsoring de l’équipe de Jean-René Bernaudeau engagée sur le Tour de France, Total Energies allait apparaître sur le maillot d’Ineos-Grenadiers à partir du Grand Départ de la Grande Boucle.

Un engagement de Total Energies auprès d’Ineos sans doute appelé à augmenter

Alors que l’hypothèse a circulé avec insistance ces dernières semaines que Total Energies allait devenir le co-sponsor d’une nouvelle formation Ineos-Total Energies, l’engagement n’apparaît pas aussi profond à ce jour. S’il n’a - a priori - jamais été question d’une fusion entre les deux équipes, l’engagement de Total Energies aux côtés d’Ineos s’arrête pour l’instant au second rideau, probablement du fait de l’existence d’une équipe Total Energies dans le peloton.

Pas un hasard si Ineos regarde avec insistance des coureurs français sur le mercato

Le contrat avec la structure de Jean-René Bernaudeau étant signé jusqu’à fin 2026, deux scénarii sont envisageables : soit un statu quo jusqu’à cette date, soit - comme c’est évoqué depuis quelque temps - un engagement financier beaucoup plus prononcé en fin de saison de Total Energies dans une équipe devenant alors Ineos-Total Energies en 2026, une filiale du groupe énergétique français le remplaçant alors comme sponsor principal de l’équipe vendéenne, afin d’honorer l’engagement signé jusqu’à fin 2026. Quel que soit le scénario, un élément apparaît clair : le rapprochement de Total Energies et d’Ineos est appelé à durer et devrait logiquement aboutir à la transformation d’Ineos-Grenadiers en Ineos-Total Energies, à plus ou moins courte échéance. Un élément tend à le confirmer : depuis plusieurs semaines, l’équipe britannique se penche avec insistance sur des coureurs français arrivant en fin de contrat l'hiver prochain, qu’il s’agisse de Benoît Cosnefroy, Kevin Vauquelin ou encore Dorian Godon. Certainement pas le fait du hasard.

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