Samedi, le Tour de France débutait à Brest. Dans une étape qui a vu briller le Français Julian Alaphilippe, la course a malgré tout été marquée par deux grosses chutes du peloton.
Le Tour de France a débuté tout comme son lot de chutes. Samedi, la première étape reliant Brest à Landerneau a connu deux chutes spectaculaires du peloton. L'une d'elle fut très marquante, causée par une spectatrice qui voulait montrer sa pancarte trop près de la route. À 45 kilomètres de l'arrivée, le coureur de la formation Jumbo-Visma Tony Martin ne pouvait pas éviter le choc qui l'a emmené au sol. Avec lui, l'Allemand a entraîné de nombreux coureurs dans sa chute. Parmi eux se trouvait le quadruple vainqueur de la Grand Boucle, Christopher Froome. Le Britannique avait mis beaucoup de temps à remonter sur son vélo, et a fini l'étape plus de 14 minutes après Julian Alaphilippe.
« J'espère me sentir mieux dans les prochains jours »
Sur le compte Twitter de sa formation Israel Start-Up Nation, Christopher Froome a expliqué pourquoi il n'abandonnait pas le Tour de France malgré cette chute : « L'étape de samedi était folle. Tout allait bien pour moi puis, alors que nous étions à 60-70 km/h, il a dû y avoir un contact entre des roues et le carnage s'est produit. Il y avait 50 ou 60 coureurs au sol ! Malheureusement, je n'ai trouvé aucune parade pour éviter la chute. J'ai freiné aussi fort que j'ai pu, mais je suis tombé sur les coureurs qui ont chuté devant moi. J'ai frappé assez fort au niveau de ma jambe gauche et de ma poitrine. J'ai subi divers tests, j'ai passé toute la soirée à l'hôpital, mais tout va bien. Il n'y a pas de fractures, juste beaucoup de bosses et d'égratignures. Je vais essayer de passer l'étape de dimanche et j'espère que je commencerai à me sentir mieux dans les prochains jours. »