Jeudi, la haute montagne fera son apparition dans le Tour de France. L'heure de vérité pour les grands leaders, et notamment le duo Pogacar-Vingegaard, le Danois étant présenté comme le principal rival du Slovène. Mais dans l'ombre, un autre coureur pourrait profiter de la force collective de la Visma-Lease A Bike...
Après dix jours très intenses, le peloton du Tour de France va aborder la haute montagne à partir de demain jeudi. Pour les grands leaders, et notamment le trio Tadej Pogacar-Jonas Vingegaard-Remco Evenepoel, l'heure de vérité va sonner.
Vingegaard peut profiter de la force collective de son équipe
La grande question, qui occupe les esprits de tous les observateurs, sera de savoir si Jonas Vingegaard sera en mesure de déstabiliser Pogacar dans les cols, après qu'il ait été concassé par le Slovène dans les étapes alpestres du Dauphiné. S'il est trop tôt pour le savoir, un élément permet tout de même d'affirmer que le duel sera assurément plus serré qu'en juin dernier : depuis le début du Tour, à chaque fois que Pogacar a attaqué dans une bosse, Vingegaard a été le seul à pouvoir le suivre, mais il l'a suivi...
« Qui dit que Jorgenson n'est pas plus fort que Vingegaard » ?
Dans le duel qui l'oppose au Slovène, Jonas Vingegaard peut aussi compter sur la force collective de la Visma-Lease A Bike, et notamment sur la présence de son lieutenant Matteo Jorgenson, lui aussi très bien placé au général, pour déstabiliser le leader de l'équipe UAE Team Emirates. Interrogé à l'occasion de sa chronique pour cyclismactu.net, Cyrille Guimard envisage même un scénario qui pourrait tourner en faveur de Jorgenson : « Je pense que nous allons avoir Pogacar un petit peu contre tout le monde. On parle de Vingegaard, mais Matteo Jorgenson est quand même quelqu'un sur lequel il faut garder les yeux grands ouverts, parce que qui dit qu'il n'est pas plus fort que Vingegaard ? Ils ont quand même deux cartes qui sont plus que très intéressantes ». Si effectivement le coureur américain s'avère à un niveau proche de celui du Danois, la tenaille qu'ils vont serrer autour de Pogacar pourrait tout à fait s'ouvrir pour lui en fonction des circonstances de course.