Vainqueur du Grand Prix de Québec vendredi dernier, Julian Alaphilippe a frappé un grand coup avant les Mondiaux au Rwanda dans quinze jours. Et surtout, il s'est enlevé un énorme poids mental, ce qui lui permettra d'aborder la suite avec l'esprit libéré, à commencer - justement - par les championnats du monde. Sa compagne Marion Rousse a eu des mots très forts sur le sujet.
Vendredi dernier pourrait marquer un tournant dans la suite de la carrière de Julian Alaphilippe. Si elle ne marquera sans doute pas la date de son retour au top niveau, le Français ayant démontré qu'il était très fort, sans pour autant que l'on puisse en déduire qu'il était au niveau de ses grandes années, elle pourrait l'avoir libéré d'un très grand poids, celui de retrouver la victoire en classique World Tour et aussi de gagner sous ses nouvelles couleurs, lui qui a rejoint la formation Tudor Cycling en début de saison.
« Il avait à cœur de montrer à tout le monde qu’il était encore là, il se mettait une pression incroyable sur cette fin de saison »
A l'arrivée de la course vendredi dernier, Marion Rousse, ancienne championne de France cycliste et actuelle directrice du Tour de France féminin, qui partage la vie du double champion du monde, a d'ailleurs tenu des propos très forts au micro de TVA Sport pour souligner l'importance de cette victoire : « Il avait à cœur de montrer à tout le monde qu’il était encore là. Il se mettait une pression incroyable sur cette fin de saison, il m’a dit cet été qu’il n’allait vivre que pour le vélo jusqu’à la fin de l’année, parce que sinon il allait très mal vivre de ne pas gagner de la saison ».
Une revanche à prendre après le Tour de France
Après la course, le Français confirmait qu'il était réellement déterminé à prendre sa revanche après son Tour de France mitigé, afin aussi de rendre à l'équipe suisse la confiance qu'elle lui avait accordée en le faisant signer : « J'avais vraiment envie de finir la saison de la plus belle des manières. J'ai vécu un Tour de France un peu en dents de scie (56e), j'ai été malade une semaine avant, puis encore après... La décompression a été un peu compliquée, l'équipe m'a accordé du temps alors que j'aurais dû enchaîner à la Clasica San Sebastian. Puis les sensations à l'entraînement se sont améliorées et je me sentais prêt pour ce week-end au Canada ». Enfin libéré, Alaphilippe va pouvoir aborder les Mondiaux avec confiance et envie.