Cyclisme : Le témoignage poignant d’Alaphilippe sur son départ de Soudal-Quickstep
Alexandre Higounet

Alors qu’il s’est envolé cette semaine pour le Canada afin de disputer les deux grandes classiques québécoises, Julian Alaphilippe s’attaque non sans émotions à la dernière période de sa carrière chez Soudal-Quickstep, comme il l’a confié en interview cette semaine. En espérant lever les bras au moins une dernière fois pour son équipe de cœur.

Julian Alaphilippe s’est envolé cette semaine pour le Canada, afin de disputer deux parmi les plus grandes classiques de fin de saison, le Grand-Prix de Québec puis le Grand-Prix de Montréal, deux courses collant parfaitement à son profil de puncheur.

« La chose la plus importante qui me manquera, c’est d’être avec les gens de l’équipe »

En excellente condition actuellement, le Français se présentera au départ avec de l’ambition, comme l’a confié le directeur sportif Davide Bramati sur le site de la Soudal-Quickstep, dans des propos rapportés par le Het Nieuwsblad : « Québec et Montréal sont deux des plus belles courses d'un jour de la deuxième partie de saison. Le parcours garantit toujours des compétitions spectaculaires. Les coureurs sont motivés pour ces prochaines courses du World Tour. Nous pouvons jouer différentes courses ce week-end. Nous sommes confiants dans de bons résultats ».

« Je me rends compte que chaque course est un jour plus proche de la fin »

En conférence de presse en début de semaine, Julian Alaphilippe est revenu sur l’émotion qui le traverse à l’heure où il dispute ses dernières semaines de course sous le maillot de son équipe de toujours la Soudal-Quickstep. Alaphilippe a notamment déclaré, dans des propos rapportés par le Het Nieuwsblad : « La chose la plus importante qui me manquera, c'est d'être avec les gens de l’équipe. Non seulement cela fait dix ans de ma carrière, mais j’ai aussi fait du vélo pour eux pendant un tiers de ma vie. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais j'ai toujours apprécié. Le temps que j'ai passé dans l'équipe, c’est ce qui me manquera le plus, tout comme le staff et les coéquipiers. Mais au final, c'est aussi bien d'avoir autant de souvenirs. Pour moi et pour eux, c'est aussi la vie, c'est un cycle. Je l'apprécie encore plus, je pense, parce que je me rends vraiment compte que chaque course est un jour plus proche de la fin. Il me reste encore quelques rendez-vous et je ne pense même pas à l'année prochaine pour le moment. Mon objectif est définitivement de gagner à nouveau quelque chose. Il y a de moins en moins d’options maintenant, alors j’espère pouvoir réussir. Je ne sais pas si je suis en pleine forme, mais j'aime courir et je peux à nouveau me battre pour la victoire ».

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