A l’occasion de la première étape de l’Etoile de Bessèges, sa première course de la saison, Paul Magnier (20 ans), la nouvelle pépite française de la formation Soudal-Quickstep, n’a pas tardé à lever les bras. Peut-il désormais rêver de succéder à Julian Alaphilippe, dernier français à avoir gagné Milan San Remo ?

Présenté régulièrement comme un mix entre Julian Alaphilippe et Tom Boonen, Paul Magnier (20 ans), l’un des grands talents du cyclisme tricolore, a bien lancé la succession du double champion du monde tricolore chez Soudal-Quickstep.
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— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
« On verra après Milan San Remo si je suis trop lourd désormais »
Pour sa première course de la saison, à l’occasion de la première étape de l’Etoile de Bessèges, le srpinteur français a déjà levé les bras, impressionnant pour sa deuxième saison au plus haut niveau. A l’arrivée, Magnier ne cachait pas satisfaction dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Je suis vraiment super content de la victoire. Je savais que j'avais de bonnes jambes, je me suis beaucoup entraîné durant le stage sur des efforts comme ça. Je sentais que c'était vraiment dur à la fin, mais je suis très content d'aller chercher la victoire pour l'équipe. Il y avait énormément de vent, c'était très nerveux. Dans le final, c'était vraiment chaotique, mais dans du 15% il y a toujours moyen de se replacer et c'est ce que j'ai fait. J'ai vu qu'Arnaud De Lie avait du mal à accélérer et quand Jordi Meeus m'a dépassé, j'ai pris sa roue. À la fin, c'était vraiment du 1 contre 1, je suis content d'être arrivé le premier. Cette victoire est pour ma grand-mère, qui m’a toujours soutenu et qui continue de le faire pendant qu’elle me regarde depuis le ciel ».
La manière dont il a dominé un champion comme Arnaud De Lie à l’arrivée hier…
Au-delà de la victoire, c’est la manière qui a impressionné, Paul Magnier dominant largement une adversité très relevée, avec des coureurs comme De Lie, Axel Laurence ou Maxim Van Gils au terme d’une arrivée en haut d’un mur de quasiment un kilomètre. Le Français, qui a pris cinq kilos de muscle cet hiver pour gagner en puissance, a visiblement franchi un palier. S’est-il trop alourdi en vue du Poggio à Milan San Remo ou des monts flandriens ? « Après Milan San Remo, on saura si je suis trop lourd maintenant », avait répondu Magnier au Het Nieuwsblad en début de semaine. Sa victoire d’hier, au sommet d’une bosse a déjà apporté la réponse. Si Magnier a pu y dominer Arnaud De Lie, il sera en mesure de franchir le Poggio.