Cyclisme : Evenepoel-Van Aert, Van der Poel a choisi !
Alexandre Higounet

Ces derniers jours, Mathieu Van der Poel s’est exprimé dans les médias belges et hollandais. Le champion du monde a notamment répondu à la question de sa relation avec ses rivaux Evenepoel et Van Aert, précisant qu’il s’entendait bien mieux avec l’un qu’avec l’autre. Un choix qui ne doit rien au hasard… Analyse.

A l’occasion d’entretiens aux médias belges et hollandais, et notamment au quotidien Het Laatste Nieuws, Mathieu Van der Poel s’est exprimé au sujet de sa relation avec ses deux plus grands rivaux sur les Grandes Classiques, Wout Van Aert et Remco Evenepoel.

« Remco et mois nous entendons bien, nous rions beaucoup ensemble »

Mathieu Van der Poel n’a pas en effet éludé la question, répondant comme rapporté par le site internet du quotidien Het Laatste Nieuws : « Remco et moi nous entendons bien, nous rions beaucoup ensemble. La relation est différente de celle avec Wout ». S’il ne l’exprime de manière directe, Mathieu Van der Poel exprime entre les lignes sa préférence et on comprend qu’il apprécie beaucoup plus la compagnie de Remco Evenepoel que celle de Wout Van Aert, le champion du monde hollandais ayant même récemment partagé des routes d’entraînement avec le leader de la Soudal-Quickstep, comme le montrent certains clichés réalisés à cette occasion.

Une situation tout à fait logique

Au-delà de la simple question des affinités personnelles, un élément peut également expliquer la plus grande proximité de Mathieu Van der Poel avec Evenepoel. Les deux champions n’évoluent que rarement sur les même terrains, Evenepoel visant le classiques ardennaises et les classements généraux des Grands Tours là où Van der Poel est plus focalisé sur la période entre Milan San Remo et Paris-Roubaix, ainsi que sur les victoires d’étape dans les Grands Tours. A l’inverse, Wout Van Aert s’avère être le principal rival de Van der Poel sur le terrain des classiques flandriennes ou pavé, les deux champions se disputant souvent la victoire sur Paris-Roubaix ou sur le Tour des Flandres. Ce contexte de forte rivalité, qui se répète année après année et sur tous les terrains jusqu’au cyclo-cross, influence obligatoirement la relation entre les deux hommes et tend plus à les opposer qu’à les rapprocher.

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