A l’occasion de Paris-Nice, dont il a pris le départ avec l’ambition de remporter le général, Remco Evenepoel est opposé à Primoz Roglic, l’un de ses grands rivaux pour le Tour de France. Et le champion belge, offensif dès la première étape, n’a pas tardé à lancé des piques à son intention…
Lancé dans sa préparation en direction du Tour de France, son grand objectif de la saison et des années à venir, Remco Evenepoel s’aligne cette semaine sur Paris-Nice, avec l’ambition de remporter la victoire finale à Nice, alors qu’il affronte sur l’épreuve l’un de ses grands rivaux en vue du Tour de France, à savoir Primoz Roglic, le nouveau leader de la Bora-Hansgrohe.
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— le10sport (@le10sport) March 5, 2024
« J’ai l’habitude que Roglic colle à ma roue »
Remco Evenepoel n’a d’ailleurs pas tardé à lancer quelques piques à l’intention du Slovène au soir de la première étape, où il avait lancé plusieurs attaques dans les côtes de la fin de parcours pour déstabiliser le peloton et faire les premiers écarts, sans que personne ne vienne relayer son effort. Dans la foulée, le champion belge a lancé, dans des propos relayés par le site du Het Nieuwsblad : « J'ai l'habitude que Roglic colle à ma roue quand je démarre. A un moment, je ne l'ai pas vu, c'est pour ça que je suis allé si vite. C'était sa première course. C'est souvent comme ça que ça se passe. Parfois, on a un peu plus peur que trois semaines plus tard ». Au final, Evenepoel n’a trouvé personne pour relayer : « Je l'ai compris de Jorgenson. Il avait un sprinter avec lui. Et Olav Kooij gagne. C'était donc son droit. Je ne sais pas si Bora-Hansgrohe avait un sprinter. Je n’ai aucune idée si Roglic ne voulait pas ou ne pouvait pas relayer. En tout cas, j’ai vu qu'il voulait toujours participer au sprint final ».
Est-ce le signe d’une certaine nervosité ?
Il n’a donc pas fallu longtemps pour que Remco Evenepoel envoie une première salve en direction de son rival. Reste à voir si cela ne traduit pas une nouvelle fois une trop grande nervosité face à l’événement. On se souvient ainsi qu’Evenepoel s’était montré très nerveux et irritable au début de la dernière Vuelta, et il l’avait payé dix jours plus tard avec un jour sans dans les Pyrénées, laissant les Jumbo-Visma, avec Roglic, se partager le podium final.