Cyclisme - Dopage : Pogacar met fin à un mythe
La rédaction

Alors que le cyclisme est sujet à de nombreuses avancées techniques et technologiques, le dopage mécanique est, quant à lui, de plus en plus dénoncé au fil des années. À l'occasion d'un media day organisé ce lundi par son équipe, le double vainqueur du Tour de France, Tadej Pogacar, a tenu à balayer ce mythe. 

C'est un sujet qui fait débat depuis de nombreuses années. Si le dopage fait parti intégrante du sport de nos jours, le dopage mécanique est, quant à lui, réservé uniquement aux sports mécaniques et plus particulièrement le cyclisme. Et ce débat n'a pas manqué de refaire surface cet été sur le Tour de France lorsque Jonas Vingegaard a pulvérisé le contre-la-montre de la 16e étape, prenant 1'38 d'avance sur Tadej Pogacar, son premier poursuivant.

«Je ne pense pas que ce soit possible de le dissimuler»

À l'occasion d'un media day organisé ce lundi par sa formation (UAE Emirates), Tadej Pogacar, a tenu à mettre fin à ce vieux mythe. « Depuis que les vélos électriques grand public sont à la mode, on voit bien que ce n'est pas si facile de mettre un moteur dans un vélo. Je pense qu'on le verrait. Je ne pense pas que ce soit possible de le dissimuler. (...) Il y avait des rumeurs il y a cinq, dix ans. Mais je ne me rappelle même plus la dernière fois que j'en ai entendu parler. Je pense qu'on peut être tranquille par rapport à ça aujourd'hui ».

Aucun cas de dopage mécanique avéré jusqu'à présent

A noter que l'Union cycliste internationale (UCI) a indiqué avoir procédé, dans le cadre de son programme de lutte contre la fraude technologique, à 997 contrôles sur l'ensemble des 21 étapes du dernier Tour de France et tous se sont révélés négatifs. Malgré des soupçons il y a une dizaine d'années, aucun cas avéré de dopage mécanique n'a jamais été décelé sur une course professionnelle de cyclisme sur route.

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