Dans son édition de mardi, le New-York Times confirme la présence de plastique dans les urines d'Alberto Contador. Ce qui ne pourrait s'expliquer que par une transfusion sanguine.
L'Équipe, mardi le New York Times : la presse ne lâche pas l'affaire Contador. Cette fois, c'est le quotidien américain qui évoque la piste d'une possible transfusion sanguine d'Alberto Contador lors du dernier Tour de France. Selon des tests effectués sur un échantillon prélevé le 20 juillet, des traces de résidu plastique ont bien été retrouvés dans les urines du coureur. Le test utilisé permet de rechercher une substance chimique particulière, appelée "plasticizer" que l'on retrouve dans les types de sacs plastiques utilisés pour faire les transfusions. Selon le New York Times, la quantité retrouvée dans les urines de Contador serait huit fois supérieure au seuil à partir duquel le dopage est avéré.
Que risque-t-il ?
A vrai dire, pas grand chose … sur ces simples éléments. Ce type de test est trop récent (utilisé depuis un an, ndlr) et n'entre pas dans le code mondial antidopage. Néanmoins, il pourrait appuyer considérablement d'éventuelles autres preuves de dopage du champion espagnol. D'autant que le New York Times cite Francesco Botré, responsable du laboratoire antidopage de Rome : « Il faut regarder au cas par cas. Si quelqu'un a un très, très fort taux de cette matière dans ses urines, il sera compliqué pour lui d'expliquer cela autrement que par du dopage. Si le niveau est plus bas, ce sera plus compliqué de prouver le dopage, mais cela reste néanmoins possible ». En attendant, l'Espagnol continue de clamer son innocence et annonce un dénouement rapide, d'ici huit à dix jours.