MMA : Roi du trashtalk, Doumbè est prêt à ouvrir sa communication au monde entier
Florian Barré

Réputé pour son trashtalk et sa manière de communiquer, Cédric Doumbè multiplie les sorties sur les réseaux sociaux depuis que le combat contre Baysangur Chamsoudinov a été officialisé. « The Best » aime promouvoir ses combats de cette manière mais depuis qu’il a signé au PFL, cela reste très ancré dans l’hexagone, où son principal ennemi reste Fernand Lopez. Ainsi, il devrait bientôt s’ouvrir au monde entier selon son manager.

Immense star en France, Cédric Doumbè fait des millions de vues par ses sorties sur les réseaux sociaux ou sur sa chaîne YouTube. Pour preuve, il vient de remplir l’Accor Arena en quelques minutes pour son prochain combat face à Baysangur Chamsoudinov, dit Baki. Cependant, depuis qu’il a rejoint le PFL, The Best se fait des ennemis seulement en France, à commencer par Fernand Lopez (coach de Ciryl Gane, entre autres). Hors de nos frontières, Doumbè n’est pas encore reconnu.

Doumbè bientôt reconnu mondialement ?

Ainsi, c’est vers le monde entier et plus précisément les États-Unis que le clan du natif de Douala souhaiterait rapidement se tourner. En effet, le combat contre Baki n’aura aucun impact Outre-Atlantique. Le suivant, potentiellement contre l’Américain Anthony Pettis, pourrait être différent. Pour le podcast de la chaîne YouTube de Fight Minds, son manager David Foucher, a évoqué le sujet : « Je ne suis pas inquiet du tout. Aux États-Unis il n’y aura pas l’histoire avec Fernand Lopez, mais il y a des sujets très simples qu’on a créés sur les derniers combats qui sont facilement réplicables. »

Le clan Doumbè veut « innover »

« On a utilisé l’IA pour faire une fausse interview de Jordan Zebo avec ‘La Sueur’. Imagine avec Joe Rogan. Si je vois ça je n’ai qu’une envie, c’est cliquer, poursuit-il. Juste ça, ils ne l’ont jamais vu. Pareil avec le poster sur l’Arc de Triomphe, imagine la même chose sur Times Square. La narration dépend beaucoup de l’adversaire, donc on adaptera nos angles. Je ne suis pas du tout inquiet, et au contraire moi je serais heureux de sortir de l’aspect ‘Good Job’. À un moment on a aussi envie d’innover. Cédric sera très bon là-dedans. Après, il n’est pas limité en anglais parce qu’il le parle, mais il n’a pas la rhétorique qu’il a en français. Il est brillant. En anglais ce n’est pas le même sens de la punchline. » Ainsi, selon Foucher, la transition vers les États-Unis ne sera pas si difficile, notamment parce que le pays est très friand de ce style de communication.

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