La chute est longue pour Tony Yoka. Samedi soir, aux alentours de minuit, le boxeur a quitté tête basse le court Philippe-Chatrier de Roland Garros après une énième désillusion. Cette défaite contre Ryad Mehry, la troisième consécutive, ne cesse de faire parler depuis. Cédric Doumbè, combattant de MMA au PFL, connu pour ses frasques sur les réseaux sociaux et dans les médias, n’a pas manqué de réagir à la situation.
Après 11 victoires de rang en début de carrière, Tony Yoka s’écroule totalement. Après s’être incliné contre Martin Bakole et Carlos Takam, le prodige français a chuté samedi soir contre Ryad Mehry, un combattant pourtant jugé largement à sa portée. Ainsi, Yoka perd beaucoup de crédit et voit ses ambitions professionnelles fortement compromises. Et pour ne pas arranger le tout, il doit désormais faire face au traditionnel flot de critiques.
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— le10sport (@le10sport) December 12, 2023
« Il n’a pas l’étoffe d’un champion »
Parmi les grandes voix du trashtalk, on retrouve Cédric Doumbè, presque en porte-étendard. Le combattant de MMA s’est exprimé de manière assez crue sur son compte Snapchat au sujet de la défaite de Tony Yoka : « Après la médaille olympique, tout le monde l’a saucé. C’était une star avant même d’avoir prouvé quoi que ce soit. Il n’a pas l’étoffe d’un champion. J’ai déjà dit avant que pour moi, il ne sera jamais champion du monde, a continué Doumbè. En tout cas, pas tel que je le connais. Pour qu’il soit champion du monde, il va lui falloir un gros changement. Est-ce qu’il en est capable ? Je sais pas, parce que moi, dans sa boxe, je vois pas ce qu’il faut. Après, il a du potentiel, mais il faut un gros changement. Un changement colossal. »
Tony Yoka, « je le vois un peu comme un Ciryl Gane »
Des mots durs mais qui reflètent bien l’avis général des observateurs. « The Best » a cependant tenu à aller un peu plus loin dans son analyse en ciblant les axes de progression de son homologue : « Ce qui lui manque, c’est la niaque du boxeur. Il lui manque la hargne, ce côté gladiateur qui monte dans l’arène pour tuer, pour éteindre. C’est la guerre. Il est trop gentil, je le vois un peu comme un Ciryl Gane. (…) Pour moi, il devrait être plus mobile. Un peu comme un Callum Smith ou un style à l’américaine, mobile et avec la droite en ligne, parce qu’il est grand et longiligne. Mais bon, je suis pas son coach. » a-t-il conclu.