Pendant des années, malgré de nombreuses et longues campagnes de playoffs, la vision commune autour de la « legacy » de Jayson Tatum était qu’il n’a pas été assez bon pour mener son équipe jusqu’au titre. Désormais, cette idée est rompue puisque les Boston Celtics ont battu les Dallas Mavericks 4-1 et ont décroché un 18e trophée de champions ce lundi soir.
Après avoir battu la nuit dernière les Dallas Mavericks 106-88 au TD Garden, les Boston Celtics ont longuement fêté leur titre de champion, une première depuis 2008. Et si Jaylen Brown a été élu MVP des Finales, Jayson Tatum n’a pas démérité non plus. Il a au moins gagné le coeur de ses détracteurs en plus de celui de ses fans. Alors qu’il était critiqué pour son niveau de jeu lors des grandes échéances de fin de saison, Tatum construisait tranquillement un CV sans précédent pour un joueur de son âge, sans que personne n’y prête vraiment attention.
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— le10sport (@le10sport) June 18, 2024
Tatum dépasse Kobe Bryant
Résultat, Jayson Tatum a plus de points en séries éliminatoires avant son 27e anniversaire que quiconque dans l’histoire de la NBA. Une statistique phénoménale qui le place juste devant Kobe Bryant. Mais le Celtic est bien plus qu’un simple scoreur. Il est aussi, avant d’avoir 27 ans et toujours en playoffs, le 6e meilleur passeur, le 2e meilleur rebondeur, le 9e en matière d’interceptions, le 13e en matière de contres et le 1er à 3-points. À une époque où règnent des superstars héliocentriques comme Nikola Jokic, Luka Doncic et Giannis Antetokounmpo, tous les chiffres ci-dessus sont passés inaperçus. Pour preuve, il n'a jamais terminé plus haut que quatrième lors du vote MVP.
Un style trop peu « flashy »
Le jeu de Tatum, plus commun, n'attire pas la même attention que les passes absurdes de Jokic, le contrôle offensif complet de Doncic ou les attaques incessantes de Giannis vers le cercle. Ainsi, même dans une série dans laquelle il a mené son équipe au total de points, de rebonds et de passes décisives, il n'a pas été nommé MVP des Finales. Sa répartition des tirs (38,8 % sur le terrain et 26,3 % en profondeur) y est évidemment pour quelque chose, tout comme son jeu régulier et peu « flashy », mais cela reste malgré tout surprenant.