Si le circuit ATP et la WTA sont bien deux entités différentes, les hommes et les femmes se retrouvent assez souvent dans le même lieu au cours de la saison pour disputer les plus grands tournois du monde. C'est le cas par exemple à Indian Wells et Miami en ce mois de mars. Mais la saison sur terre battue est vraiment différente pour les joueuses, ce qui n'est peut-être pas vraiment idéal pour préparer au mieux Roland-Garros.
A l'heure où le WTA 1000 de Miami a bien commencé, la saison sur terre battue pointe déjà le bout de son nez. En effet, les tournois commenceront au lendemain du tournoi floridien pendant presque deux mois pour mener jusqu'au Grand Chelem parisien, qui débutera le 28 mai prochain. Mais les joueuses ont moins de chance de s'illustrer que leurs collègues masculins puisque moins de tournois sont proposés et surtout ceux présents dans le calendrier sont bien différents les uns des autres.
Pas beaucoup de tournois
C'est un constat qui se vérifie un peu à toutes les périodes mais la terre battue est une surface bien plus exigeante que les autres et nécessite peut-être plusieurs semaines. Si l'on se penche sur le calendrier de la WTA, seuls 8 tournois seront proposés aux joueuses contre 11 pour les hommes, mais certains ont lieu pendant la même semaine. Le nouveau format des Masters/WTA 1000 de Madrid et de Rome, étalés sur dix jours comme Indian Wells et Miami, n'aide certainement pas.
Indian Wells, Miami... Ces tournois qui ressemblent de plus en plus à des Grands Chelems https://t.co/nWTkChwbdn pic.twitter.com/AWWsGF3P1T
— le10sport (@le10sport) March 11, 2023
Saison sur terre en pagaille
La principale différence avec le calendrier ATP est certainement la grosse diversité des tournois sur terre battue. En effet, celle-ci débutera sur terre américaine, à Charleston et à Bogota, avant de rejoindre l'Europe où le WTA 500 de Stuttgart est très convoité par les joueuses. Mais ce tournoi est en indoor, rien à voir avec les conditions à Roland-Garros donc. D'autant plus que le tournoi de Madrid, ensuite, est différent du fait de l'altitude. En gros, le seul grand tournoi qui se rapproche vraiment des conditions de Roland-Garros est Rome, les femmes n'ayant pas la chance de concourir à Monte-Carlo. Peut-être bien insuffisant...
Peu de jeu avant la grande échéance
Pour les meilleures joueuses du monde, il reste donc très peu de temps pour se faire à la terre battue en compétition. D'autres petits tournois existent mais beaucoup de joueuses passent à côté et il n'est pas rare de trouver de grosses surprises à Roland-Garros ensuite. Ces dernières années, le tournoi parisien est certainement le Grand Chelem dans lequel il y a le plus de surprises. Peut-être que cette programmation bien particulière n'y est pas pour rien...